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Le Spartak prêt pour une nouvelle saison

C’est le moment des bonnes résolutions.

Le Flyer saison 2016-2017 du Spartak lillois est sorti et est à mettre entre toutes les mains.

Malgré une baisse de l’amplitude horaire attribué par la Ville pour nos créneaux de foot, nous disposerons d’une séance hebdomadaire de football ouverte à tous le lundi stade Jean Baratte.

Nous avons en revanche deux fois plus de créneaux pour le sport en salle (basket, badminton, hand, volley, …)  avec un séance salle bobet le Vendredi de 20h à 22h et une séance dans la toute nouvelle salle FCB le dimanche de 18h à 20h.

Le tout, toujours pour 1€ par mois.

Nous vous attendons nombreux pour des séances de sport conviviale, populaire et solidaire !

Le Spartak lillois

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On était… au match LOSC-RC Lens

lille lens derby Grâce à un dispositif municipal, nous avons bénéficié de plusieurs places pour aller voir le derby du Nord. 11 spartakistes s’étaient inscrits pour cette sortie prévue lors de la dernière Assemblée générale de l’association. J’ai eu la chance de bénéficier d’une des places pour aller voir ce match. Alors je m’attendais à une fête populaire et une émulation collective positive entre les supporters des deux camps, j’ai vite déchanté. La faute au foot ? Pas sûr !

10409326_10153221410117052_1585522447474804863_nUn avant match rythmé par les décisions politiques.

Un derby, c’est toujours particulier. L’ambiance entre les deux clubs monte plusieurs jours avant le match. Par déclarations interposées ou par diverses initiatives, les supporters tentent par tous les moyens de motiver au maximum leur propre équipe – ou de déstabiliser les adversaires. Pourtant, deux semaines après le match, je ne me souviens d’aucune des déclarations sportives d’avant match. Ce que je retiens des jours qui ont précédé la rencontre, ce n’est pas ce qui s’est joué sur le terrain sportif, mais plutôt la tension palpable autour du déplacement des lensois au Grand Stade. Par un arrêté publié quelques jours avant le derby, la préfecture du Nord interdit le regroupement des personnes « se prévalant de la qualité de supporters Lensois ou reconnues comme tels étant démunies de billet individuel aux abords du stade Pierre Mauroy de 10h à 18h, dans un périmètre allant de Villeneuve d’Ascq, Lille, Lezennes et Ronchin ». Se rendre au stade sera-t-il si dangereux ? Et si oui, quel est vraiment le danger ?
En ma qualité de supporter lensois ou reconnu comme tel, je peux potentiellement être sous le coup de cet arrêté. Je suis également stigmatisé comme le danger potentiel de l’après-midi. Autre mesure de l’arrêté, les supporters lensois voulant accéder au parcage (partie du stade réservée aux supporters adverses) devront se déplacer sous escorte policière depuis le parking du stade Bollaert. Les supporters de Lens n’étant pas des VIP, l’escorte doit donc signifier qu’ils sont tous des criminels avérés, ou présumés. Devant de telles mesures, l’ambiance devient forcément tendue. L’envie de se rendre au stade s’en trouve renforcée. Comme si brandir l’écharpe de Lens sera plus qu’un geste de soutien sportif. Et la suite me donnera raison…

« Range ton écharpe où on te balance avec eux »

Dimanche 3 mai, 13 heures. Je me rends au stade accompagné d’une grosse dizaine de Spartakistes pour assister à la rencontre. Une partie d’entre nous soutient le RC Lens. J’arrive donc au stade en affichant les couleurs de mon club. Dès la sortie du métro, l’ambiance est bon enfant. J’échange avec quelques supporters adverses, ça chambre et ça discute dans le respect. Arrivés à proximité du stade, la première invective arrive, mais elle ne vient pas d’un supporter. « Enlève ton écharpe si tu veux pas te faire taper ». Un premier CRS posté avant les grilles de l’enceinte sportive avertit tout les supporters lensois qu’ils faut cacher écharpes, maillots et drapeaux pour notre propre sécurité. Interrogatif (est-ce une blague de mauvais goût ?), je garde mon écharpe, mais je suis prévenu : « les collègues vous laisseront pas passer comme ça ».

Arrivés à quelques mètres des portes d’entrée du stade, un groupe de policier nous encercle rapidement. La demande est la même, il faut enlever tout signe distinctif « Sang et Or ». Selon eux, plusieurs supporters lillois sont retranchés dans le stade. « Ils sont bourrés et vous attendent à l’intérieur pour vous taper, à 10 contre 1 vous allez pas tenir. » Très vite, les conseils deviennent des menaces et l’agressivité policière se fait ressentir. Un des CRS me force à enlever « tout de suite » mon écharpe, sans quoi il m’emmène « dans le tas pour que je me fasse défoncer »… Belle argumentation de ceux qui sont censés veiller à garantir une ambiance pacifique. Hier, j’étais celui qui pouvait amener le danger, aujourd’hui je suis en danger et donc privé de la liberté de supporter mon club. Mais est-on au moins en sécurité ? Car si on s’en tient aux propos de la police, nous allons entrer dans un véritable guet-apens où chaque lillois sera une menace potentielle.

Division artificielle.

Un supporter lensois entouré de Lillois : danger ?

Les propos peu rassurants clivent encore un peu plus l’ambiance, déjà tendue. Certains qui n’ont pas l’habitude des matchs de foot sont clairement mal à l’aise. Comme si nous devrions être sur nos gardes et à considérer le moindre supporter lillois comme une menace. Pourtant, à y regarder de plus près, il n’y a que des familles, des enfants, des jeunes spectacteurs. Finalement, les plus excités aux alentours semblent bien être en uniforme. A l’entrée dans le stade, tout est calme. Les violents supporters du LOSC ne sont que pure affabulation. Mes voisins de gradins semblent même trouver assez drôle d’avoir un groupe qui crie et qui chante pour les adversaires. Ils en viennent même à reprendre Les Corons ou quelques chants lancés directement depuis le parcage lensois (« Aux armes »…).

Le foot, formidable excuse pour justifier les privations de liberté !

Est-ce normal de priver de regroupement l’ensemble d’un groupe de personnes ? Est-ce normal de ne pas pouvoir se rendre dans un stade de foot avec l’écharpe de son choix ? Est-ce foot policenormal que des supporters doivent voyager sous escorte ? Est-ce normal de se faire menacer par un policier pour une simple interrogation sur l’injonction à enlever une écharpe ? Certains seraient tentés de répondre par l’affirmative à l’ensemble de ces questions, car derrière le foot se cacheraient des personnes violentes, immorales, des hooligans dangereux… Tout est fait pour conforter cette image d’un public à surveiller.

On peut citer pour exemple le saccage du restaurant l’Aspendos de Wazemmes intervenu la veille du match (une quarantaine de personnes sont entrées dans le restaurant pour tout détruire). Suite à cette attaque, les différents articles de presse n’auront retenu uniquement qu’un lien entre cet acte violent et le foot. La Voix du Nord titrera même « Le derby dérape déjà » La lecture de cet article, au scénario digne d’un film hollywoodien, permettra une nouvelle fois de conforter et légitimer les mesures liberticides à l’encontre des supporters par mesure de sécurité. Pourtant, au-delà du foot, aucun média ne fera mention du côté politique de cette attaque, commise au cœur d’un quartier populaire par des groupes identifiés d’extrême-droite proche des identitaires. S’il faut ficher et traquer des personnes, ce sont les militants d’extrême-droite qui font régner la violence dans les quartiers, pas les supporters de foot qui ne servent que de justification à toujours plus de privation de liberté. Quand on s’attaque à la liberté d’un groupe, c’est la liberté de toute la société qui est attaquée. C’est d’ailleurs ce qu’a du penser le conseil d’état qui vient de suspendre le « fichier stade » du PSG, construit pour ficher les supporters gênant pour la politique de la nouvelle direction du club.

Pour plus d’infos, le dossier de Regards – Les supporters de football, cobayes du fichage et de la surveillance généralisée : http://www.regards.fr/web/article/les-supporters-de-football-cobayes

Toujours plus nombreux pour un football populaire et solidaire !

spartak_lillois_2015« C’est pas le but qui est petit, c’est le Spartak qui est grand. »

Tout les jeudis, plus de 40 joueurs se font rendez-vous terrain du Mont de Terre à Fives sur la séance de football ouverte à tous du Spartak Lillois. Venez nombreux, dans une ambiance populaire et conviviale, pour seulement 1€ par mois !

N’hésitez pas à nous rejoindre en nous contactant au 06.72.60.10.82, par mail spartaklillois@gmail.com ou sur Facebook.

Voici quelques photos des dernières séances.

 

Spartak – CMP de croix : un premier acte réussi

Fin février, les porteurs du projet « Au cœur du Foot », qui œuvrent pour l’accès au sport des jeunes ayant des troubles du comportement, nous avaient invités à visiter leurs locaux de l’ITEP de Croix. Comme nous, ils ont reçu la distinction de lauréat régional FAIS-NOUS RÊVER du concours de l’APELS et comme nous, ils valorisent le sport comme un outil de développement, au delà des aspects compétitifs. Suite à ces échanges riches et constructifs, nous avions décidé de nous défier balle au pied, et la rencontre à bien eu lieu.

spartak_cmp croix itep footSamedi matin – 10 h. Les jambes des Spartakistes sont encore lourdes de la séance du jeudi, mais tous sont prêts à donner le meilleur. Rendez-vous au vestiaire pour une séance de tableau noir inédite puisque pour la première fois de l’année, le Spartak abandonne le foot à 7 pour un bon vieux match sur grand terrain, à 11 vs 11.

Samedi matin – 10 h 30. Tout le monde est prêt, le protocole a lieu. Les joueurs s’avancent pour la photo d’avant-match derrière la désormais légendaire banderole du Spartak. (celle qui a failli nous causer une arrestation lorsqu’elle a été déployé devant l’Assemblée nationale quelques jours après le grand élan républicain pour la liberté d’expression, souvenez-vous…). On se met d’accord : le match se jouera en 3 fois 30 minutes.

Samedi matin – 11h. Sans forcer son talent, le Spartak mène 3-0 au bout de la première période. En manque de repères et d’automatismes, le ballon est pourtant laissé à l’ITEP qui se brûle les pieds à force d’avoir la possession. Le Spartak en profite et lance plusieurs contres assassins qui permettent de faire trembler les filets à trois reprises. Derrière, ça assure et Matthieu n’est pas très inquiété. À la mi temps, on essaye de rester digne, et on ne chambre pas trop. Après tout, Bruno nous avaient prévenu qu’en face, « c’était plutôt Franck Lebœuf que Zinedine Zidane… »

Samedi midi – 11h30. Alors que le soleil commence à faire son apparition, le Spartak connait un passage à vide en début de seconde mi temps. L’ITEP marque à deux, puis trois reprises. Il faudra même un arrêt réflexe de Valentin sur sa ligne pour que l’écart ne soit pas creusé. En face, le Spartak conclut victorieusement une seule de ses 145 occasions de buts. Ce petit ratio de 0,06% d’occasions converties permet à l’ITEP de refaire son retard. Les mines inquiètes des supporters locaux s’ouvrent enfin, la confiance revient, et les parents et professionnels du CMP se permettent d’y croire.

Samedi midi – 12h. Troisième mi temps, mais toujours pas de buvette pour les 22 acteurs. Le match est tendu comme un string match de Ligue 1 entre Reims et Évian-Thonon-Gaillard et les défenses prennent le pas sur les attaques. Dans ce dernier round, chacun est au bord du KO et on se rend coup pour coup. A quelques minutes de la fin du match, l’ITEP mène d’un but et fanfaronne (on ne mentionnera pas le nom du gardien spartakiste qui a offert ce but aux locaux, sachez qu’il souffre terriblement de cette bévue). Mais à force de rêver, ils en oublient de jouer. Après avoir laissé à nos adversaires la possibilité de toucher du doigt (un seul doigt) une victoire à domicile, Mohammed – oui, notre Momo national est venu exporter ses talents hors du chaudron du Mont de terre ! – décide de prendre la balle et file seul au but pour égaliser. La fin de match voit une une foule d’actions plus fair-play les unes que les autres se succéder. De chaque côté, on se décide à mettre le ballon à côté, ou au dessus afin de préserver le score du match nul qui annonce déjà une revanche.

Les bouteilles d’eau étant vides, joueurs et supporters se donnent rendez-vous à la buvette du stade Vanacker, flambant neuf. On refait le match et chacun prend conscience de l’exploit que vienne de réaliser les joueurs de l’ITEP en accrochant un nul au GRAND Spartak.
Surtout, on pense à poursuivre ces rendez-vous conviviaux avec une prochaine rencontre, sous le soleil, et avec du monde en tribunes. À suivre !

Résumé du CMP, des mots de l’éducateur : « plus près de Voici que de l’Equipe… ! »

Un CMP déchaîné face à un Spartak d’attaque. Les 2 équipes se sont quittées sur un score de parité, 5 buts à 5. Croix outragé, Croix martyrisé en première période sur le score de 4 buts à 1 mais un Croix devenu adroit qui se retrouve en milieu de partie devant un Spartak soudain patraque. Mr Kader notre capitaine a su haranguer sans relâche son groupe par des mots lourds de sens : « la situation est sans espoir mais pas critique ! » Le premier, le deuxième, le troisième meilleur joueur de l’équipe David se surpassa pour nous offrir un 5e et dernier but d’anthologie. Humble il dira comme pour s’excuser : « je crois que j’ai 2 pieds, j’ai cette faculté depuis tout petit. » C’est un spartakiste abattu qui interpréta à sa façon cette partie historique : « nous les avons dominé 99% du temps. Ce sont les 3% restants qui nous ont coûté la victoire… » Respect à tous. Vivement le match retour au Mont de Terre à Lille!

Le printemps du Spartak !

C’est le printemps et le soleil est au rendez vous depuis quelques semaines.

L’occasion de retourner à l’assaut des universités lilloises pour recruter les futures stars de demain. Nous avons ces dernières semaines tenu des tables de l’association et vendu café, thé, gâteaux pour financer les futurs achats et projets du Spartak.

Ces moments de rencontres avec les étudiants sont également l’occasion de vendre le dernier numéro de La Voix du Spartak.

table spartak lillois1618379_688972481169576_661614256_oLe beau temps permet également au Spartak de battre son record de fréquentation des séances footballistiques avec une petite trentaine de membres de moyenne ces dernières semaines. Un seul terrain, ça devient presque trop petit et il faut se serrer… au fond de ce Mont de Terre !

L’entraînement de ce lundi 5 mai en images (merci à Alex pour les photos !) :

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La Voix du Spartak n°2 – À mettre entre toutes les mains !

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(Trop) longtemps attendu, le journal de l’association est enfin disponible dans sa version web et le sera très prochainement en version papier auprès des militants spartakistes.

Pour le lire, cliquez ici.

N’hésitez pas à le faire tourner, à le partager autour de vous, et également à nous envoyer vos remarques, vos coups de cœur, vos suggestions et vos critiques !

Sommaire 
Page 2 - Edito
Page 3 - Actions militantes
Page 4 - Championnat : Les yeux dans les gueux
Page 5 - Multisports : Les foulées rebondissantes
Page 6 et 7 - Entretien : Laure Sauvere, Touchée mais pas coulée
Page 8 et 9 - Dossier : Des supporters et de leur rôle dans le football français
Page 10 - Brèves et chiffres
Page 11 - Humour
Page 12 - Rejoignez-nous !