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Parole aux footeux, bilan de mi-saison

IMG_1060les yeux dans les gueuxv2Au Spartak comme ailleurs, c’est la trêve hivernale !

L’occasion de dresser un premier bilan de la phase 1 du championnat de foot loisirs où le Spartak lillois a engagé cette année, deux équipes.

Pour ce bilan, le micro a été ouvert a quelques licenciés. Alors que la web-série les Yeux dans les Gueux déchaîne les passions sur les réseaux sociaux, le père Noël vous permet de lire les paroles de ces Gueux si affectueux. C’est également une belle occasion de parler de nous à la troisième personne et de s’auto-congratuler. Attention, version non censurée !

Paroles de Spartakistes

Du coté des joueurs de l’équipe 1, certains comme Etienne affirment que l’équipe a eu « du mal à se mettre en route ». C’est également le cas de Nicolas qui évoque « un début de saison un peu chaotique ». En cause selon lui, « la difficulté à se mettre en tête que deux équipes ne se gèrent pas comme une seule et des licenciés qui tardent à arriver. » Thomas partage ce point de vue d’une « équipe nouvelle qui a du mal à s’accorder ».

En effet, affilier deux équipes était un défi pour l’association, mais comme l’explique Alex : « Si la restructuration en deux équipes dans l’entre-saison n’a pas vraiment servi aux performances, ça a été vite surmonté. » Comme d’habitude au Spartak, pour faire face aux enjeux, nous avons misé sur la discussion collective en essayant de trouver des solutions tous ensemble. C’est dans ce cadre que plusieurs rendez-vous ont eu lieu pour discuter organisation, entraînement, composition des groupes… C’est lors de l’un d’entre eux que Mounir a fait ses premiers pas au Spartak. « J’ai pris la saison vers mi-octobre. Un de mes premiers contacts avec le Spartak a été la petite réunion pour se remettre sur le droit chemin. Ce qui est cool, c’est que ça montre que les gens qui y sont fonctionnent en bonne intelligence. Je suis content de l’équipe depuis que je suis arrivé et bien sûr, de la très bonne ambiance. »

Marc revient également sur la capacité du Spartak à s’auto-organiser démocratiquement. « Au vu de l’effectif gigantesque du début de saison, j’ai fortement mis en doute notre capacité d’autogestion. Mais j’ai été agréablement surpris par notre facilité d’organisation et l’auto-discipline des membres du Spartak. »

Du point de vue des résultats, tout le monde semble d’accord pour s’accorder sur « un début de saison mitigé » comme l’explique Mathieu, qui a malgré tout trouvé au Spartak « « une bonne ambiance » et rencontré « des mecs sympas ». Pour Valentin, « Au-delà du côté sportif, c’est l’ambiance bon enfant qui règne dans la victoire comme dans la défaite qu’il faut retenir ». Constat partagé par Jibé qui nous parle d’une « très belle équipe 2 » et d’un « vrai plaisir de venir jouer ».

Pour ceux qui traduirait ces lignes par « le Spartak, ils sont gentils, mais ils sont nuls ! », rassurez-vous. De belles victoires ont été décrochées par l’une et l’autre des équipes. Quentin nous rappelle notamment que « l‘équipe 2 a su rester solidaire et unie pour aller chercher des victoires ». Le classement de la phase 1 est d’ailleurs disponible en bas de cet article 🙂

Souvenirs, souvenirs.

Pour cette auto-interview, chaque joueur à pu expliquer son meilleur et son pire souvenir lors de cette première phase. Du coté des bons souvenirs, mention spéciale pour le match contre Mérignies et sa saveur champêtre toute particulière. Benjamin explique avoir « beaucoup aimé l’état d’esprit de ce match » sur lequel il constate que le Spartak a eu « une certaine maîtrise ». Ce match contre Mérignies est également le meilleur souvenir de Lamine et Thomas, mais également de Nico qui a « vraiment senti une équipe ce jour-là. Une bande de potes qui prenaient plaisir mais aussi qui s’arrachaient quand un coéquipier était en danger. Ça nous a fait du bien au moral, on a même gagné le match suivant. » De manière générale, au-delà des victoires, Alex retient surtout « les matchs contre les équipes sympas (genre celles avec qui ont peut balancer une vanne pendant un marquage et le joueur marqué qui en balance une à son tour, ça fait plaisir le contact verbal même en plein match) ». Le match contre Loos Oxya est également plébiscité par Etienne, comme par Mounir. Pour sa part, Valentin retient « la victoire contre Halluin au cours de laquelle je marque, ce qui est rare, et en plus de loin ! » Tant qu’on est dans les buts de loin, Ben évoque quant à lui son « but de 80 mètres contre Emmerin »Quentin cite également un de ses buts. « Mon meilleur souvenir, c’est quand j’ai égalisé contre Leers Stars Team. On perdait 3–2 et on poussait à mort, dans P1050196les dernières minutes après un gros bordel la balle rentre du bout du pied. Ça m’a fait plaisir car à ce moment-là, je me suis dit que psychologiquement, on était forts et que même en perdant on se battait pour remonter ». Si Jibé se souvient également d’un but marqué, c’est « la scène vraiment au top » qui reste en mémoire. « Alexis se fait tacler et glisse sur 4–5 mètres sur le ventre, j’en profite pour marquer tranquillement du plat du pied ». Le résultat du plongeon est encore visible sur son maillot, comme en témoigne la photo ci-contre. Et comme le Spartak, ce n’est pas que du foot, mais aussi une aventure humaine (comme Secret Story ou les Ch’tis à Ibiza), le meilleur souvenir de Marc se situe hors des terrains : « J’ai adoré le petit apéro-réunion improvisé après l’entraînement, même si j’ai eu quelques problèmes avec ma femme après. »

Coté mauvais souvenirs, mention spéciale à nos deux gardiens blessés. Mathieu qui s’est cassé le doigt sur un arrêt à l’entraînement, et Romain dont la cheville a été « laissée en cours de route, même si c’était sur un arrêt important pour sauver la patrie. »
Spéciale dédicace également à Marc qui a connu la défaite face à son patron : « Lors de la défaite face à Camphin en coupe, le directeur de mon entreprise était mon adversaire du soir. J’ai senti monter en moi la ferveur de la lutte des classes. Pourtant, je n’ai pas été à la hauteur pour diverses raisons et je m’en mords encore les doigts. » Pour le reste, on notera le cruel souvenir du match contre la CUDL à domicile, ou selon Étienne, « toute l’équipe s’est démobilisée alors qu’on menait à la mi-temps. » C’est également le « mauvais souvenir footballistique » de Nico, pour qui l’équipe s’est « décomposée en deuxième mi temps ». Viennent aussi en réponse le match contre Lille Cockers cité par Lamine, où l’ambiance laissait à désirer, et le match de coupe face aux Métropos, où malgré la bonne ambiance, Benjamin et Benjamin (qui ne sont pas la même personne) cauchemardent encore « des deux premiers buts encaissés ».

Objectif phase 2

A défaut de mettre le cap sur l’Euro 2016, les joueurs du Spartak préparent déjà la phase 2. Certains voient même encore plus loin, comme Nico qui espère profiter de la seconde phase pour « souder le groupe et construire une équipe pour la saison prochaine afin d’être prêts dès septembre ». Quentin espère pour sa part que « l’équipe 2 restera aussi soudée que dans la première phase ». Pour Benjamin, « l’équipe 1 progresse, il faut continuer comme ça ». Lamine a également envie de progresser. Pour lui, « il faut faire mieux que sur la première partie ».
Les objectifs ne sont pas uniquement sportifs et basés sur l’envie de victoire. Pour plusieurs joueurs comme Ben ou Mounir, « l’important est de prendre du plaisir, de se marrer ». C’est aussi l’objectif numéro 1 de Jibé : « Il faut garder le même état d’esprit, partager cette envie de jouer au ballon, de faire tourner et de prendre plaisir. » Thomas affirme haut et fort avoir un « objectif bonne humeur » et espère « continuer dans la dynamique actuelle pour retrouver une plus grande envie de jouer les matchs de championnat ». Adrien ambitionne pour sa part que « l’association continue sur sa lancée, en prenant de l’envergure tout en gardant sa philosophie ». Il a d’ailleurs l’objectif de « revenir un peu plus ». Marc a également cette envie de « s’investir davantage au sein de cette grande organisation humaniste dont il est l’un des membres historiques ». Pour Ben, « ce qui serait vraiment top, ce serait de faire un nouveau numéro du journal pour le diffuser aux adversaires à la fin de chaque match ». Enfin, Romain a des objectifs très précis pour 2015 : « Je veux qu’on renforce encore plus la convivialité en créant un cri de guerre, un chant du Spartak et une danse de célébration du but (et d’arrêt pourquoi pas ^^). » Un journal, des cris, des chants, des danses… Et si c’était le moyen d’atteindre l’objectif de Valentin : « diffuser la parole spartakiste sur tous les terrains du district » ?

LE SPARTAK EN TROIS MOTS

Pour terminer ces interviews de Noël, nous avons demandé à tous les joueurs qui se sont exprimés de nous donner les trois mots qui pour eux définissaient le mieux le Spartak sur cette première phase. Voilà ce que ça donne !

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Pour les licenciés : plus c’est gros, plus ça compte !

Et comme c’est noël, voici le sapin spartakiste !

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BONUS DE NOËL

Classement de l’équipe 1

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Classement de l’équipe 2

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Les Yeux dans les Gueux, S02E08 : Bombardement !

La Spartak Air Force va-t-elle encore frapper ?

La Spartak Air Force va-t-elle encore frapper ?

Comme vous l’avez sûrement lu dans les derniers épisodes des Yeux dans les Gueux, vous n’êtes pas sans savoir que les troupes spartakistes ont réalisé un mois de novembre quasi parfait, avec deux victoires et une défaite pour le Spartak 1, et deux victoires pour le Spartak 2. Autant dire qu’on n’est plus là pour rigoler. Bah si, quand même un peu, hein…

À l’aube du mois de décembre, on ressort les bonnets, les gants et les quatre couches de vêtements pour cette double confrontation : Spartak 1 – Lille Cockers d’un côté, Spartak 2 – Emmerin de l’autre. Concentrons-nous sur cette seconde confrontation, pour la simple et bonne raison que j’y ai participé, et que le cerveau humain n’est pas encore capable de suivre deux matches en même temps ! Ne vous en faites pas, on sera bientôt retransmis sur Bein’ de toute façon…

Enfin bref. Il y a toujours du beau monde au Spartak Zwei malgré la cascade de blessures : on pense fort à nos martyrs Omar, Matthieu, Alexis et D’joub, sacrifiés sur l’autel du Spartak. Clément, Marco, JB, Alex, Ben, Val, Quentin et Çenk sont dans la place ! Une jolie troupe qui entame la partie pied au plancher et qui souhaite rester sur sa dynamique de rouleau compresseur, ou de rouleau à pâtisserie, c’est selon. Toujours est-il que les Spartakistes placent leurs premières banderilles, mais butent sur une défense de fer et sur un gardien on fire. Les vingt premières minutes sont donc une succession d’assauts rouges, mais personne n’arrive à casser la piñata…

Heureusement, à force de frapper, ça finit par se fissurer grâce à un bon travail de JB conclu en force par Clément, pour un but 100 % breton ! 1–0. Pas rassasiés pour un sou, les rouges lancent de nouvelles vagues… Mais à force de frapper sur le gardien, bah le gardien il prend des coups, forcément. Saluons la vaillance du gardien emmerinois dont la cheville a fini par céder, accordons d’ailleurs une minute de silence…

Pendant ce temps là, la mi-temps est passée, et de l’autre côté du Mont de Terre le Spartak 1 semble dresser les Cockers (3–0 me dit-on à l’oreillette) !

On reprend donc à 6 contre 6 suite aux mésaventures de nos hôtes d’un soir. Changement de gardien également côté Spartakiste, puisque c’est Val qui prend la place de Quentin dans les cages, qui part donc gambader sur le pré mont-de-terrois. Malgré une petite frayeur sur une contre-attaque, l’armée rouge reprend dès lors son offensive, et c’est l’homme en forme du moment, Beninho de Tourmignieiro, qui renvoie sous la barre un ballon mal dégagé par la défense, d’une demi-volée imparable ! 2–0.

Ça y est, l’avion Air Spartak II a pris son envol ! Et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin : et qui d’autre que l’inévitable Ben pour larguer une frappe stratosphérique dans les buts ! 20 mètres d’après la police, 80 d’après les organisateurs, 150 d’après le buteur… Laissons planer le mystère, et quoi qu’il en soit ça fait 3–0 et notre président semble nous révéler ses qualités de finisseur hors pair… L’Air Spartak II a donc pris de l’altitude et bombarde le but adverse sans vergogne, à l’image de Clément, excentré sur la droite, dont le centre-tir trompe le gardien, et c’est le doublé pour notre gentil géant breton ! 4–0, c’est la débandade comme le diraient les commentateurs de FIFA…

C’est un véritablement bombardement sur le Pearl Harbor emmerinois ! (Oui, il y a beaucoup d’envolées lyriques et de points d’exclamation, mais ça n’arrive pas tous les jours de commenter ce genre de matchs, alors on se lâche un peu…). La Spartak Air Force est tout bonnement inarrêtable en ce moment on dirait, et cette fois c’est JB le maestro au bonnet bleu qui prend les commandes du ballon pour fixer le malheureux gardien à bout portant, une cinquième fois dans cette partie ! 5–0 mesdames et messieurs, CINQ À ZÉRO ! Pas la peine de vous pincer, vous ne rêvez pas (à moins que vous ne vous soyez endormis sur ce résumé, auquel cas j’essaierai de revoir mon style…).

« Cours Attaquant d'Emmerin ! Cours ! »

« Cours Attaquant d’Emmerin ! Cours ! »

Bon, il fallait aussi un peu de relâchement et le Spartak finit par encaisser son but habituel, par l’attaquant emmerinois lancé à l’aventure au milieu des troupes assaillantes : Un centre-tir lobé astucieux, et ça fait 5–1 et un but mérité pour les visiteurs du soir. Tant pis pour le « clean sheet », mais au moins ça pimente un peu la fin de partie…

Sans titre

Pas très contents, les Cockers…

Du piment ? Justement, il y en a sur le match d’à côté, où les Cockers sont devenus pitbulls (un peu trop peut-être) et ont recollé à 4–4  à coups de pénaltys litigieux.

On revient à Spartak 2 – Emmerin, où sur le banc, on taquine le gardien Val qui se livre à quelques sorties, tandis qu’on rit allègrement des dernières occasions ratées des Spartakistes, qui mettent fin au bombardement. C’est donc sur une ambiance tout à fait bon enfant que nous quittons nos compères emmerinois, qui se sont montrés exemplaires dans l’esprit et dans le jeu !

Encore une fois une soirée presque gagnante sur tous les points pour les troupes spartakistes, avec un nul et une victoire et à la clé ! Et ça recommence dès ce lundi soir (EDIT : c’était hier !) avec la Team Spartak 1 qui se déplace sur le synthétique impeccable de Lezennes, alors que la Team Spartak 2 reçoit La Madeleine dans son bon vieux Chaudron !