Archives pour la catégorie Saison 2014-2015

Les Yeux dans les Gueux, S02E07 : Pélerinage victorieux !

Mérignies 3 – 7 Spartak 1 : La campagne, ça vous gagne !

Petit retour sur le match de championnat disputé par le Spartak 1 face à la vaillante équipe de Mérignies, le lundi 24 novembre, dans les vertes prairies de la Pévèle…

10816204_753001428068633_522326014_nLa 7e journée de championnat était l’occasion pour notre cher président Ben de retourner gambader sur les prairies de la Pévèle, le pays de son enfance, les terrains qui ont vu naître son talent footballistique inné et son instinct de buteur. Malheureusement, forfait de dernière minute – une fois n’est pas coutume – c’est des tribunes (enfin, de la tribune (enfin, du coin d’herbe (plus ou moins boueuse) qui fait office de tribune)) qu’il assistera à la rencontre opposant le Spartak 1 à la sympathique équipe de Mérignies.

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On dirait que que tout le monde veut assister à ce match historique !

C’est donc un Spartak presque au complet qui prend la route vers les terres brûlées au vent, autour du golf. C’est pour les vivants, un peu d’enfer, le terrain de Mérigniiiess.
Malgré quelques bouchons retardant le coup d’envoi (désolé Beinsports), les blancs affublés d’une chasuble orange pour l’occasion sont chauds bouillants et entament une course folle de quelques minutes pour rallier le terrain depuis les vestiaires. Paraît que ça fait partie du folklore… Un terrain bien sinueux et bien boueux, comme on les aime, et qui nous rappelle ce bon vieux Mont de Terre, si proche et si éloigné à la fois…

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Les troupes de coach Panda se préparent à affronter la pénombre pévéloise…

La partie peut démarrer sous l’œil bienveillant Ben et son vuvuzela infernal, et de la famille Vandekerckhove venue braver la boue pour soutenir les héros en chasuble. Une partie dont le Spartak prend rapidement le contrôle, sans toutefois parvenir à trouver la faille. Le but gardé par Coach Panda est cadenassé par les frères latéraux Val et Tom et surtout par Adri, véritable chien fou de la défense. Devant, Mounir, Benji, Lamine s’essayent tour à tour à des frappes, sans succès. C’est finalement Nico qui trouve l’ouverture sur une récupération suivie d’une frappe lointaine à ras de terre. Le gardien, coincé dans les sables mouvants que forme la boue, est battu. 0–1

Comme un bonheur n’arrive jamais seul, Christophe vient de terminer son voyage de Lille au pré mérignisien. Le temps de s’échauffer, Lamine perce une deuxième fois les filets suite à un débordement sur la droite ! 0–2. Les Vandekerckhove au bord du terrain peuvent exulter et le vuvuzela peut retentir, le Spartak livre une nouvelle fois une prestation de daron ! Même la réduction du score méritée des locaux au bout de vingt minutes ne vient pas entacher la bonne ambiance. 1–2

Imperturbables, les pèlerins à la chasuble orange en remettent une couche grâce au nouvel entrant, Christophe, qui met son but tout seul comme un grand, à la Momo diront les experts. 1–3. Toutefois, à l’approche de la pause, les esprits commencent à se relâcher et offrent quelques brèches aux attaquants blancs, notamment en contre. C’est justement un de ces contres qui aboutit à une nouvelle réduction du score à quelques secondes de la mi-temps. 2–3

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Rencontre avec la ligne de touche-gouttière…

On change donc de côté au terme d’une première volée réussie malgré les rares errements. Les mauvaises langues diront que nous étions avantagés par la pente descendante et la surface de réparation la moins boueuse. On inverse les rôles donc, et il est vrai que le début de la seconde mi-temps offre au gardien Panda quelques bains de boue pour plonger sur les ballons et les pieds adverses. Une prestation périlleuse et impériale de notre coach-goal.

En ce début de seconde période, le Spartak reprend son pèlerinage en terre sainte, et de quelle manière ! Un une-deux à la papa, puis un duel remporté avec autorité par Christophe2–4. Puis sur une nouvelle action d’école conclue par Lamine (2–5), et une nouvelle fois grâce à Christophe qui s’offre un triplé en s’arrachant sur le côté gauche ! 2–6 donc à une quinzaine de minutes du terme de cette partie plaisante, au cours de laquelle les locaux ne déméritent pas. Les Mérignisiens jettent toutes leurs forces dans la bataille mais butent sur une défense redevenue impériale ! Le Spartak a donc l’occasion de ressurgir en contre et fait mouche sur un débordement côté droit. Mounir, déchaîné, est à la baguette et sert un caviar à Val, qui n’a plus qu’à s’appliquer pour envoyer le cuir dans le but vide. 2–7

Les locaux ont une dernière fois l’occasion de réduire la marque, alors que Panda et Adri barbotent dans la boue et ne peuvent qu’observer l’action, impuissants. 3–7. Mais c’est pas fini, comme le dirait la madame de SFR ! Val, décidément aussi intenable que le vuvuzela de Ben, envoie un dernier missile que Lamine manque d’un cheveu de dévier victorieusement… On s’arrêtera là, malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin…

Le Spartak poursuit donc sa série impressionnante de deux victoires consécutives, attention on est chaud chaud chaud avant de rencontrer le Lille Cocker Club à l’occasion d’un duel « canin »… (ndlr : le match a eu lieu ce lundi, score final 4–4, tandis que le Spartak 2 a disposé d’Emmerin sur le score de 5–1 ! Mais ça fera l’objet d’un prochain résumé…)

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Les Yeux dans les Gueux, S2E06 : Une semaine doublement victorieuse !

Entre le premier succès du Spartak 1 en championnat et un déplacement périlleux du Spartak 2 sur la pelouse de la police municipale de Tourcoing, la sixième journée du championnat aura sourit aux Spartakistes ! Retour sur une semaine faite de suspense et de gloire…

Spartak 1 – Loos OXYA FC 7-3

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Un Spartak de gala sur le terrain !

Attendue de pied ferme, la première victoire de l’équipe 1 était aussi désirée qu’un nouveau-né. À la différence près qu’une victoire du Spartak, c’est bien plus cool qu’un bébé… De contractions en contractions, le Spartak à joué, le Spartak à poussé, et le Spartak à exulté.

Pour ce match, la dream-team spartakiste était sur le pré. Aux vieux briscards Nico, Matt, Thomas, Lamine, Adri et Étienne s’ajoutent trois nouveaux venus. Un cocktail explosif et plein de promesses… Et au delà du score, c’est la manière qui aura régalé les spécialistes. Décalages, mouvements, pressing de tous les instants, efforts collectifs… tout y était. Même Matt le terrible, le gardien spartakiste improvisé, du haut de ses 0 matchs d’expérience, aura récolté un très beau 9/10 en note artistique.

Après un début de match serré, c’est sur un contre rapide que le Spartak ouvre la marque. Une action à l’image du match où les loosiens auront eu… bah… « la loose » (si vous cherchez l’auteur de cette vanne qu’on peut légitimement considérer comme la plus pourrie de l’histoire des Yeux dans les Gueux, sachez que c’est Ben, vous pourrez lui balancer des tomates quand vous le croiserez…). Le malheur des uns, faisant le bonheur des autres, le Spartak aura profité des nombreux « ratés » de ses adversaires pour placer des contres assassins. Appliqués et sérieux tout au long du match, les estomacs se sont déliés en toute fin de match où le Spartak prendra le large en mettant plusieurs buts dans les 5 dernières minutes. Score final, 7-3 pour le Spartak qui voit sa dernière recrue en date, Mounir, se signaler par de nombreux buts. Devant l’euphorie de cette prestation magique, les commentateurs en ont oublié de noter l’ordre des buteurs et les actions précises. Toujours est-il que ce résumé aura au moins l’utilité de résumer. (c’est à ce que sert un résumé non ?).

Police municipale de Tourcoing 4 – 6 Spartak 2

Les supporters du Spartak en manifestation d’avant match

(Note aux lecteurs : Attention, le résumé qui va suivre est, une fois n’est pas coutume, un résumé SÉRIEUX. Pas de jeux de mots capillotractés pour cette fois, c’est le moment de sortir les mouchoirs… Merci pour votre compréhension.)

C’est un déplacement spécial qui attendait le Spartak ce vendredi. En plein débat sur les violences policières, les rouges rencontraient la police municipale de Tourcoing. Le Spartak face aux flics ! Directement des pensées émues nous accompagnaient. On pensait à Rémy Fraisse, tué récemment par des gendarmes au barrage du Testet, à Zineb et Bouna, assassinés par la police à Clichy-sous-Bois en 2008 et aux nombreuses victimes de l’arbitraire policier. Plus récemment encore, nous pensions à Michael Brown, jeune afro-américain de 18 ans tué par un policier innocenté par la justice. Nos jeunes lecteurs doivent savoir que chaque année, en France, la police tue entre 10 et 15 personnes dans les quartiers populaires. Les municipaux de Tourcoing ont donc, de par leur statut, été victimes d’un sursaut de motivation Spartakiste !

Au début du match, c’est un Spartak très à l’aise qui se présente sur le terrain, solide en défense, bon au milieu c’est tout naturellement qu’en attaque les actions se concluent par des buts. Alexis buteur du soir profite d’une bonne passe de Benjamin et se retrouve seul face au gardien. 0-1. Quelques minutes plus tard, rebelotte, c’est un doublé pour Alexis, mis sur orbite par Valentin. 0-2. Tellement à l’aise, les Spartakistes se permettent une partie de billard. Frappe de Clément, poteau, la balle revient sur Quentin qui marque : 0-3 ! La première mi-temps est assez calme pour notre gardien qui se permet une séance de musculation : pompes, tractions, abdos. Romain passe sa première mi-temps à renvoyer des balles tirées au dessus par nos adversaires du soir. Çenk, rempart invincible en défense, renvoie de la tête le reste des ballons des municipaux. Devant, c’est la barre qui repousse à deux reprises des tentatives de lob de Clément. À la mi-temps, le Spartak mène largement.

Mais les travers de l’équipe 2 refont surface au début de la seconde période. Attention à ne pas se voir plus grand qu’on ne l’est, les poulets n’allaient pas se faire plumer. Cinq minutes après le retour des vestiaires, profitant de quelques errements défensifs, les locaux inscrivent un but sur contre : 1-3. La réaction des rouges est belle, Benjamin profite d’une incompréhension des locaux pour inscrire tranquillement un but magnifique : transversale rentrante, 1-4. Quelques minutes plus tard, nouvelle erreur des visiteurs qui se paie cash : un flic, une balle, un but dans les cages : 2-4. La tension monte peu à peu, et sans taser s’il vous plaît. Belle révolte spartakiste, après une remontée du terrain à 100 à l’heure, c’est Clément qui marque du droit : 2-5 !

Sentant la défaite arriver, les esprits s’échauffent. A chaque contact, les locaux tombent comme des mouches, prétextant des fautes. Benjamin combatif sur son côté se fait rappeler à l’ordre. Alexis est interpellé par l’arbitre pour une faute imaginaire. Quentin victime d’une charge se voit siffler un coup franc contre lui. « L’arbitraire policier » fait naître des réflexions philosophiques chez les Spartakistes. Le foot loisir fait mal aux cuisses et aux mollets mais il amène parfois le footballeur à réfléchir sur le monde qui l’entoure. Dans ce cas l’injustice naissant de cette phase de jeu nous rappelait que la police avait ce rôle social, en tant qu’outil de la classe dominante, de réprimer le peuple. La stratégie policière de se faire passer pour des victimes nous rappelait les belles paroles de Malcolm X, sur la classe dominante, les médias et la police : « Ces gens là vous accusent de ce dont ils se rendent eux-même coupables.(…) Ils vous défoncent le crâne puis vous accusent de les avoir attaqués. (…) Les rôles s’inversent : la victime devient le criminel ; le criminel la victime. » Une stratégie payantesi bien qu’à force que certains philosophent et que d’autres s’énervent, les municipaux de Tourcoing repartent à l’attaque et profitent d’un cafouillage pour inscrire un nouveau but : 3-5. La situation chauffe pour les rouges, les locaux reviennent après une magnifique tête effleurée sur un centre lointain, qui laisse Romain de marbre : 4-5 ! Romain qui deviendra lui-même victime, dont la cheville a été flashée par une entorse sur une parade salvatrice…

Mais ce soir, le Spartak ne pouvait pas perdre ! Alexis, bien en jambes, inscrit son triplé : 4-6 ! Score final. Les poignées de mains avec nos amis footballeurs firent oublier la tension des minutes précédentes. Il ne restait que la joie d’une nouvelle victoire.

Le Spartak 2 fait à nouveau belle figure dans ce championnat !

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Les Yeux dans les Gueux, S2E05 : Le Spartak marche sur l’eau !

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Pour les fidèles lecteurs des Yeux dans les Gueux, si vous avez bonne mémoire, j’avais écrit la dernière fois que si la bonne atmosphère continuait à régner dans cette équipe numéro 2, j’emmènerais toute le monde à Aquasplash… Je suis un homme de parole et mes vœux ont été exaucés. C’est bien à Aquaspalsh que la rencontre s’est tenue : dans des conditions dantesques, à mi-chemin entre le water-polo et le ski nautique. Le Spartak 2 recevait Halluin sur un Mont de Terre ressemblant davantage à un Mont de Mer. Bref, la Deux restait sur un beau match nul il y a 3 semaines, et avait à cœur de continuer à étaler sa bonne humeur et son plaisir de jouer. Alors chaussez les palmes et les tubas, c’est parti pour une immersion dans ce match.

Coach panda

Coach Panda

« Bonjour, ici votre commandant de bord de terrain. La température extérieure est merdique et les précipitations se précipitent. Bon courage bande de nazes, fallait faire du foot en salle ! »

Effectivement, il fallait être vaillant ce lundi pour affronter les éléments tumultueux. Mais les deux solides équipes n’ont pas eu froid aux yeux, mais j’y pense, qui a déjà eux froid aux yeux ? C’est con cette expression… Bref, la 2 innove dans ce match avec pour la première fois l’assistance d’un coach, qui répond au doux nom de « Coach Panda ». Ne vous-y trompez pas, malgré son grand manteau et sa capuche moumoutée qui lui cachait le visage, il sait poser une expertise clairvoyante sur le jeu et mener les hommes au bambou… Normal, c’est un panda.

Très vite, les blancs (enfin les marrons, si vous voyez ce que je veux dire) prennent l’ascendant. Sur une superbe montée de balle collective, l’homme au bonnet, j’ai nommé Jibé, vient conclure cette superbe action (1-0). Sous cette pluie diluvienne, les buts du Spartak vont arriver en cascade ! Après un superbe débordement de Val’ dans le couloir gauche, il offre un caviar de centre pour Clément qui ouvre le champagne et éclabousse le Spartak de son talent. (2-0)

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Le bain de boue spartakiste !

Peu de temps après, le récital continue. Sur un corner et une balle quelque peu anodine, le gardien d’Halluin laisse échapper le ballon qui ressemblait plus à une savonnette, parole de gardien. Alexis, tel le bourreau prêt à mettre le coup de hache, tel le lion planqué dans les hautes herbes prêt à se farcir une gazelle, tel le renard des surfaces reniflant les bons coups, surgit dans la surface et pousse le ballon dans les buts vides. Il peut aller glapir pour célébrer son but. Attention Chipeur, arrête de chiper ! (3-0)

Les oranges sont amères et croyaient avoir tout vu dans cette première mi-temps, mais le meilleur est encore à venir. Malgré la pluie, le Spartak sings in the rain ! Sur une nouvelle attaque, la balle échoue dans les pieds de Val’ qui décoche une frappe du gauche stratosphérique qui prend un aller sans retour destination lucarne. (4-0). It’s raining goals, alléluia it’s raining goals, and goals ! C’est le tube de l’automne pour le Spartak, qui marque avec quatre buteurs différents, la classe !

La mi-temps approche, et les spartakistes fanfaronnent, font des clapotis dans l’eau et se P1050196relâchent un peu. En face, les oranges d’Halluin ne déméritent pas, et sortent les griffes pour ne pas finir en jus d’orange (cette blague devait être coupée au montage). Sur une perte de balle spartakiste, un attaquant « Halluincinant » vient tromper D’joub qui s’écroule dans un bain de boue. (4-1). Trente secondes après, Halluin remet le couvert ; et sur une superbe percée côté gauche, l’attaquant passe en revue la défense et marque d’une belle frappe croisée. (4-2). Belle réaction d’Halluin, synonyme de mi-temps.

La reprise est compliquée pour le Spartak, Halluin pousse pour revenir et effectue une remontée de folie. Ils trouvent une première fois le poteau, puis D’joub qui s’interpose tant bien que mal dans sa porcherie. Le Spartak 2 décide de réagir et se met à presser les oranges. Des efforts payants puisque sur une attaque dont je ne me souviens plus trop comment elle s’est goupillée vu que j’avais des gouttes sur mes lunettes, Clément inscrit un deuxième but qui offre une bolée d’air aux siens. (5-2)

Le Spartak 2 enraye la belle mécanique des Oranges. Surtout que derrière c’est du solide  avec Omar et Çenk qui assurent le service après vente de la défense. Sur une récupération de balle, Marc ne marque pas, mais fait une ouverture de génie pour un Valentin intenable à gauche, qui distille une deuxième passe décisive pour une conclusion d’Alexis, comme un poisson dans l’eau. (6-2)

Qu’à cela ne tienne, les Spartakistes ne sont pas rassasiés et veulent encore un peu patauger dans la gadoue-dou-la-gadoue. Clément va même s’offrir le luxe d’un triplé, ou « coup du chapeau » comme on dit dans le milieu, bref un coup du chapeau rond du breton qui alourdit la marque. (7-2)

Mais les Oranges ne veulent pas se faire voler (d’ailleurs que celui qui a volé cette putain d’orange se dénonce…) et multiplient les offensives. Après un bon nombre d’actions chaudes ils finissent par réduire la marque sur une belle reprise croisée. (7-3)

DjoubLes bretons du Spartak se sont encore mis en évidence cette semaine et c’est encore l’un d’entre eux qui va se charger de réduire les adversaires en chair à galette saucisse : Alexis part seul vers le but sur un contre, son tir est repoussé, et revient dans les pieds de Jibé qui clôt les hostilités (8-3). Score final ! Très belle prestation de la 2, qui malgré les conditions a développé un bon football « à la papa » dans une ambiance toujours aussi enthousiasmante (je parle de l’équipe, car niveau supporters personne n’a souhaité se mouiller, bizarrement). Aucun blessé à déplorer, même pas Ben, notre bien aimé président-Colosse aux pieds d’argile qui a galopé fougueusement comme un jeune chien mouillé. Les Spartakistes repartent donc avec un bilan équilibré de 2 victoires 1 nul et 2 défaites.

Bravo à Halluin, qui s’est bien battu et qui a été irréprochable dans l’état d’esprit ! Ce championnat loisir est décidément truffé de gens bien !  Prochain rendez-vous pour la 2, ça sera un déplacement sur le terrain de l’équipe de la Police Municipale de Tourcoing. Je n’ose même pas imaginer l’infinité de jeux de mots et de blagues qui s’ouvre à moi pour cette prochaine rencontre.

Vive la pluie, vive la boue, vive le Mont de Mer et vive le Spartak Marron !

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Les yeux dans les Gueux, S02E04 : Retours aux sources

IMG_1060les yeux dans les gueuxv2Après l’interlude administratif vécu par le Spartak, lauréat régional de l’appel à projets « Fais-nous rêver », les deux joyeuses bandes retrouvent le chemin des terrains. Au programme, deux matchs contre des équipes déjà rencontrées : d’un côté, un déplacement désormais traditionnel à Camphin-en-Carembault pour le Spartak 1 ; de l’autre côté, la réception de Leers Stars Team au Mont de Terre pour le Spartak 2.

Spartak 2 – Leers Stars Team : « Le Spartak 2 fait de la résistance ! »

Pour son 4e match de la saison, le Spartak 2 retrouvait le bon air du Mont de Terre pour affronter Leers (à prononcer « lerse »), petite bourgade frontalière de nos amis les Belges, commune qui jouxte la fameuse ville de Néchin, refuge fiscal du-gros-qui-picole-et-qui-veut-pas-payer-ses-impôts je-suis-je-suis ? Un chèque de 10 000 euros à gagner, réponse à la question du jour et nom du vainqueur en fin de résumé. Bref, avec un bilan d’une victoire pour deux défaites, le Spartak 2.0 entendait bien sévir à domicile et ne pas laisser des quasi-belges les bouffer en friture !

Pour recevoir les Leersois, les Spartakistes deuxièmes du nom avaient sorti l’artillerie lourde avec l’effectif maximal de 10 joueurs, donc 3 remplaçants. Parmi eux, encore un nouveau venu lancé dans le grand bain du championnat, avec l’ami Clément Boudoulec (tiens ça sonne corse ça, non ?). Et un retour dans le bain, celui de Panda Romain, qui comme les belges, a besoin d’un 2e bain pour être croustillant.

Pour le reste, c’est du classique, du solide, du costaud, c’est du made in Spartak 2. Alors allons-y pour le déroulement du match !

D’entrée de jeu, les Leersois élégamment vêtus de violet vont littéralement… violer la cage spartakiste que l’on pensait inviolable. Après plusieurs alertes bien bouillantes, les frontaliers marquent à la suite d’un « coup de pied de coin » et d’une tête qui trompe la vigilance de D’joub, qui était pourtant en plan vigipirate écarlate ! (1-0)

L’équipe 2 retombe dans les travers des seconds opus décevants. Elle rejoint les tristement célèbres Trois frères le retour, La Momie 2, Les Visiteurs 2, Taxi 2, Jean-Paul 2… Manque de précision dans les passes, difficultés à aller vers le but, le démarrage est laborieux. Mais attention, se méfier du Spartak qui dort. Car L’Empire contre-attaque ! Et bien emmenés par Dark Jibé Vador, les soldats spartakistes sont impériaux ! Après plusieurs occasions intéressantes mais où le ballon atterrit à Tataouine, le Spartak va trouver la faille grâce à Clément ! Décidément après les célèbres François Momo et Jibé, la filière bretonne tourne à plein régime pour le Spartak qui devrait songer bientôt à organiser une soirée crêpes et « fest noz » pour en attirer encore quelques uns dans ses filets (enfin pas trop quand même, nos réserves d’alcool sont limitées). (1-1)

La suite de la première mi-temps est acharnée, le ballon voyage voyage, plus loin que la nuit et le jour, sous le regard incrédule des passagers du train nommés Désireless, qui longe le terrain du Mont de Terre. Mais grâce à une belle défense leersoise et à un D’joub D’joub affamé de ballons (il en mangera même 4 au cours de la partie, miam) le score en reste là à la mi-temps.

Les grandes manœuvres peuvent reprendre. Les deux équipes reviennent avec des bonnes intentions, et les occasions sont nombreuses. C’est le Spartak qui va tirer son épingle du jeu, (mais promet de la remettre dans la boîte à épingles après usage) et devinez quoi ? C’est encore Clément-le-Breton qui va faire cracher la cornemuse et expédier le ballon dans le portique écotaxe adverse ! Permettez moi cette intermède musical, véritable hymne d’amour à la Bretagne du foutchebol : « Ils jouent au ballon rond vive la Bretagne, ils ont une frappe en plomb, vive les bretons ! ».

Mais le Spartak va déboucher le cidre trop tôt, et la marée violette va de nouveau s’abattre sur les côtes du Mont de terre. Sur un nouveau coup de pied dans le coin là bas, un Leersois place une belle tête que D’joub parvient à détourner, mais la balle continue son chemin. D’joub se jette tel un jet-ski pour éviter que la balle franchisse la ligne. Alors franchise, pas franchise la ligne ? Heureusement, le Mont de Terre est à la pointe du progrès, et dispose de la « goal line technology » et d’un écran géant. Sur le ralenti que le public entier scrute fébrilement, indéniablement c’est le but ! (2-2). Vous vous en doutez, ce passage est romancé et relève de l’imagination poussive de son auteur.

Il reste une dizaine de minutes et le match peut toujours basculer des deux côtés. Alexis est proche de redonner l’avantage sur un cafouillage adverse mais le gardien se détend bien. Sur le but Spartakiste, les occasions sont très nombreuses mais Mathieu, Omar, Panda et Alex serrent les vis, et D’joub gagne ses duels. Mais sur un éclair de génie, un Leersois part dans le couloir gauche, dribble trois défenseurs, envoie une frappe puissante au ras des oreilles de D’joub (3-2). Ce but là, les violets ne l’ont pas volé !

Il ne reste que quelques minutes pour conjurer la peur, mettre de la vigueur et du coeur, être accrocheur et ainsi renverser la vapeur. C’est l’heure d’appuyer sur l’accélérateur. Sur une action qui laisse rêveur, Quentin fait chavirer le Mont de terre de bonheur grâce à une frappe d’empereur à la bonne heure ! (3-3).

Les dernières minutes sont insoutenables, irrespirables, le suspense est palpable. Finalement, sur une dernière action chaude pour le Spartak, le match se termine sur ce score de parité, amplement mérité pour les deux équipes qui ont offert du beau football comme l’on aime, un football tendre et généreux à la fois, aux bonnes saveurs d’ail et de ciboulette, bref du football gourmand-croquant, convivial et fraternel. Gros coup de chapeau et de cœur pour Leers, des types vraiment adorables et sympas.

Et bravo le Spartak 2 qui confirme la bonne ambiance qui règne dans le groupe, les gars si ça continue comme ça je vous emmène tous à Aquasplash !  Bonne ambiance mais aussi des résultats sportifs très corrects pour un petit nouveau. En attendant, c’est la trêve pour le Spartak, pas de match de championnat avant début novembre. Ah oui et au fait, la réponse à la question du jour était Gérard Depardieu. C’est Jean-Robert Couchemure des Bouches-du-Rhône (13) qui gagne le chèque. À dimanche dans Téléfoot !

Vive le Fisc, vive Fives, et vive le Spartak-tic-tac-tic-tac !

D’joub D’joub

Camphin-en-Carembault – Spartak 1 : « Les galactiques face au gratin Camphinois* »

* © D’joub D’joub

Après deux semaines sans compétition, le Spartak 1 reprend du service. Et c’est un déplacement bien connu qui attend les Rouges : le charmant village de Camphin-en-Carembault, dont mon confrère D’joub D’joub vous a largement vanté les mérites footballistiques et le potentiel humoristique à plusieurs reprises. Aucun doute, c’est bien un « Clasico » qui nous attend !

Surtout qu’avec la subvention remportée la semaine dernière, on envisage de racheter Zlatan, Ronaldo et Messi, et de faire sortir Cantona de sa retraite. Avec 1 300 €, sur un malentendu ça peut passer… En attendant, zoom sur l’équipe en place : les habitués du spartak sont accompagnés de deux nouveaux « galactiques », Warren et Christophe, qui jouent leur tout premier match sous les couleurs spartakistes.

Qui dit Clasico dit grande équipe en face, voici donc Camphin, son équipe très sympathique et sa forteresse imprenable, son terrain vallonné et ses buts pas très droits qui respirent le foot loisir !

Trêve de balivernes, c’est donc parti pour un match forcément animé ! Un match dont Camphin prend petit à petit les commandes mais le Spartak tient bon la barre. Offensivement, on tente de jouer sur des longs ballons, mais pour l’instant ça ne passe pas. Et c’est finalement Camphin qui ouvre le score, et de quelle manière ! Sur une frappe enroulée en pleine lucarne, tout simplement, quoi. Val ne peut que regarder (1–0). C’est quand même violent de commencer comme ça. C’est le moment parfait pour réagir, dira-t-on, et le Spartak a la réponse qu’il faut ! Lamine à la réception d’un centre s’y prend à deux fois pour tromper le gardien (1–1).

Un but qui a le don de réveiller le Camphinois qui dort, « Le Dormeur du Val Camphinois » dirait Rimbaud. Un réveil qui coïncide avec un moment que le Spartak affectionne particulièrement depuis le début de saison : le trou noir, le laps de temps où ne rien ne rentre et tout passe pour l’adversaire, qui se balade entre les dunes de la pelouse et marque trois buts (4–1).

Qui dit classico, dit duels acharnés

Qui dit classico, dit duels acharnés

Un trou noir qui n’est que passager, heureusement ! Cette fois, c’est Matt qui répond et qui réduit l’écart à quelques minutes de la pause (4–2). La révolte du Spartak ? Surtout que défensivement, ça va mieux, et Val réussit une parade remarquable (soyons fous, je dirais même stratosphérique !) sur une magnifique tête de Benoît, n°10 local, qui aurait largement mérité d’aller au fond. Mais ce n’est que partie remise pour Camphin qui en remet une couche avant la mi-temps (5–2).

5–2 à la mi-temps, ça ressemble étrangement à la première période de la déculottée que le Spartak 2 a prise ici il y a un mois. Cette fois-là, le score final était de 16–2. Alors le but, c’est de faire quand même mieux, faut pas pousser mémé dans les orties non plus ! Parce que mémé elle veut se battre et rattraper son retard ! Alors la tactique consiste à canonner, pilonner, de plus ou moins loin, encore et encore jusqu’à ce que ça rentre. On repasse donc rapidement à 5–3 grâce à une frappe dévissée mais détournée par un défenseur camphinois dans son propre but !

aveuglé par le projecteur, valentin ne peut lutter..

aveuglé par le projecteur, valentin ne peut lutter..

On pourra dire qu’un tiers du chemin est fait grâce à ce coup du pouce du destin. Notre destinserait-il donc de gagner ? Ben c’est que c’est pas aussi facile que ça, « tu pousses le bouchon un peu trop lion, Maurice ! » En fait non, notre destin est de revivre une deuxième période de trounoir. (*** ATTENTION : ce contenu est destiné à un public averti et est susceptible de heurter la sensibilité ce certains lecteurs.) Tout y passe : contre-attaque, nettoyage de lucarne, un-contre-un face au gardien… Votre gardien préféré après D’joub D’joub y va même de son ballon relâché ([mauvaise foi ON] Ah c’est pas ma faute, c’est l’éclairage ! [mauvaise foi OFF]). Si bien qu’à dix minutes de la fin, on se retrouve à 12–3, c’est le chaos dans la pénombre camphinoise. (*** C’est bon les âmes sensibles, vous pouvez revenir !)

À dix minutes de la fin, comment s’en sortir dans ce campharnaüm ? En stoppant l’hémorragie tout d’abord. Heureusement, le Spartak n’en prendra plus, on ne va pas faire durer le suspense plus longtemps. Par contre devant, ça va mieux aussi. On s’en remet à notre meilleur buteur de la soirée, j’ai nommé « contre-son-camp », qui marque le quatrième but spartakiste en déviant une nouvelle frappe (12–4). L’honneur est sauf, mais tant qu’on y est autant essayer d’en marquer un petit dernier, nous-mêmes cette fois. Les dernières minutes sont donc débridées, avec un Spartak qui se rue devant le but et un adversaire toujours aussi appliqué et qui continue de tenter sa chance. Au point que le 13e est sur le point d’arriver ; sauf qu’en cette fin de match, les bosses du terrain sont avec le Spartak et empêchent le capitaine camphinois de conclure devant le but vide… Ouf ! Dernière minute donc, et dernière occasion pour les rouges de remettre un peu d’eau dans le vin. Adrien est aux commandes mais bute sur le gardien. S’ensuit un cafouillage dont profite Christophe, qui marque son premier but pour sa première apparition sous le maillot spartakiste (12–5) !

C’est sur ce but que se terminent les « hostilités » face à une équipe que nous rencontrons toujours avec plaisir, même dans la défaite ! Maintenant, place à la trêve internationale !

Val

Les Yeux dans les Gueux, S2E03 : On dirait le Sud…

Pour la première fois de la saison, nous aurons un seul match à vous proposer. Deux fois moins d’humour capillotracté, deux fois moins de plaisir pour les lecteurs, malheureusement… Mais ne vous en faites pas, le Spartak remet les bouchées doubles dès la prochaine journée ! (dès ce soir en fait…)

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Le calme avant la tempête…

Enfin bref, c’est le moment de rentrer dans le vif du sujet ! Tandis que le Spartak 1 est exempt de match, le Spartak 2 part pour un trèèèèèèèèès long déplacement. Rendez-vous dans le sud… de Lille, pour rencontrer la vaillante équipe du FC Lille Sud. Le Sud où il fait beau ? Même pas en rêve ! C’est le moment d’affronter la pluie battante, le froid, et de choper un bon gros rhume, comme on le fera sûrement une bonne partie de l’année.

Avant de commencer, petit passage en revue de l’armée spartakiste à l’assaut des contrées méridionales : c’est tout d’abord Val qui gardera une nouvelle fois les cages rouges ; sur le champ de bataille, nous retrouverons Çenk le légendaire pilier ; Omar, solide comme un roc ; Mathieu le maestro ; Quentin, affublé pour l’occasion d’un maillot de Gernelle (coucou les potos !) ; Alex, le néophyte fougueux ; Étienne et sa puissance tant redoutée ; Adrien van Lepers, grand et hargneux ; et pour finir Benjamin, le serial buteur made in Spartak ! À noter que côté sudiste, on retrouve un de nos Spartakistes réguliers, Smaïn que l’on salue !

Dédicace à nos amis gernellis !

Dédicace à nos amis gernellis ! (promis, on pensera à vous rendre ce maillot la prochaine fois)

Bon, tout ce petit monde s’affronte gentiment et c’est plutôt cadenassé, malgré quelques occasions à se mettre sous la dent de part et d’autre. Nino Ferrer, un commentaire ? ♫ Il y a plein d’enfants qui se roulent sur la pelouse… Il y a plein de chiens… Il y a même un chat, une tortue, des poissons rouges… Il ne manque rien… ♫ À part des buts quand même. Ah ben attendez, ça vient ! Les enfants ont terminé de se rouler sur les pelouse et passent aux choses sérieuses. Enfin, les choses sérieuses qui dépassent parfois l’entendement : suite à une percée sudiste, Val dégage le ballon qui heurte Quentin, puis le poteau, puis Val, avant de rentrer dans le but. C’était le moment what the f*** du match (0–1). Mais sous la pluie, le sous-marin rouge retrouve rapidement l’éclaircie grâce à un coup de casque de Benji le goleador, parfaitement servi par la patte droite de Mathieu (1–1).

Puis tout redevient comme avant, paisible, le enfants se roulent de nouveau sur la pelouse gorgée d’eau, on dirait le Sud, quoi… ♫ Le temps dure longtemps, et la vie sûrement plus d’un million d’années… Et toujours en été… Tu, tu tu lu tu… Tu, tu tu lu tu… Tu… ♫ Sauf que la pluie redouble, et que le soleil ne vient pas du ciel mais finalement des joueurs de Lille Sud. Julien Clerc remballe Nino Ferrer et demande aux Spartakistes de ♫ laisser laisser entrer le soleil, laisseeeerrrr laisseeeeeeerrrrrrr… ♫ (oui, il est très musical ce résumé…) Du coup, le soleil, bah on le laisse entrer dans les buts. Quatre fois même. Julien Clerc pourra remercier le Spartak. 5–1 à la mi-temps, donc.

Sauf que Nino Ferrer, il l’a mauvaise. Du coup il revient à la charge avec des Spartakistes revanchards et remontés comme des pendules. ♫ Un jour ou l’autre il faudra qu’il y ait la guerre, on le sait bien… On n’aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire, on dit c’est le destin… ♫ Le Spartak part donc à l’assaut et trouve la faille au bout de cinq minutes grâce à une puissante frappe d’Étienne (5–2). Un premier coup de canon dans une mi-temps rythmée entre des Spartakistes courageux et des Sudistes réalistes. Tellement intense que j’ai un peu oublié l’ordre des évènements, alors je vais tracer les grandes lignes : les rouges se sont vaillamment battus avec leurs armes et ont réussi à placer deux dernières banderilles dans le but des Sudistes (Quentin et Çenk sont les buteurs, je crois), qui ont quant à eux fait parler leur supériorité pour assurer leur victoire, tandis que Val a réalisé des parades exceptionnelles (notez l’objectivité sans faille de l’auteur du résumé). Val qui est finalement monté sur un ultime corner mais rien n’y a fait.

Au final, une victoire 10–4 remportée par la sympathique équipe de Lille Sud, bien que les Spartakistes n’aient bien évidemment pas démérité. Qu’en pensez-vous mon cher Nino ? ♫ Tant pis pour le Sud, c’était pourtant bien… On aurait pu vivre plus d´un million d’annééééééées… Et toujours en été… Tu, tu tu lu tu… Tu, tu tu lu tu… Tu… ♫

Bon, fini de pousser la chansonnette, le Spartak reprend ses doubles rendez-vous dès ce soir ! Une soirée placée sous le signe des retrouvailles entre le Spartak et deux de ses anciens bourreaux, la Stars Team au Mont de Terre (dès 19h30, et on veut un chaudron en ébullition !) et Camphin-en-Carembault sur le fameux terrain-piste de ski camphinois ! Go Spartak go !

Val

Les Yeux dans les Gueux, S2E02 : Le Spartak voit encore double…

Il n’est jamais trop tard pour publier un résumé du Spartak, même quelques heures avant le prochain match de vos joueurs préférés… Deuxième journée et deuxième multiplex sur le pré du Mont de Terre. Tandis que le Spartak One retrouvait Marcq Ch’Ti Tongolo, une vieille connaissance, le Spartak Two accueillait Tourcoing Blanc Seau. Reportage.

Spartak lillois 1 – Ch’Ti Tongolo : « Le blackout »

Un blackout, un trou noir… Tout simplement car personne dans la rédaction du Spartak n’est en mesure de raconter ce qui s’est passé pendant ce match ! Tout ce que je peux vous dire, c’est que Ch’ti Tongolo a pris sa revanche sur le Spartak 1 (3–6). Si un courageux spectateur (ou joueur) peut se porter volontaire pour résumer ce match, qu’il se fasse connaître !

Spartak lillois 2 – Tourcoing Blanc Seau : « C’est l’histoire d’un bus… »

Le second match de la soirée est l’occasion pour le Spartak Zwei de confirmer la victoire de la semaine dernière en empochant pourquoi pas quatre nouveaux points face à une équipe résolument talentueuse. Quelques changements sont toutefois à noter : Val remplace Mister D’joub dans les cages, Jibé et Omar laissent leur place à Mike, qui fait sa première apparition de la saison et à Adrien L., transfuge du Spartak Eins pour l’occasion. Çenk, Adrien B., Matthieu, Marc, Quentin et Ben complètent l’armée spartakiste.

Le match peut débuter et l’opposition est d’emblée très disputée. Ça transmet beaucoup au milieu de terrain, mais Tourcoing commence à prendre le dessus. Le contrôle du jeu passe ensuite manifestement à l’avantage des visiteurs qui misent sur la vitesse de leurs ailiers. Et pourtant rien ne passe. Pourquoi donc ? Car le Spartak se montre tout simplement héroïque derrière ! La ligne de défense Quentin-Çenk-Mathieu et le gardien Val ne laissent rien passer, tandis que le travail de défense du reste de l’équipe est également remarquable. Autrement dit, le Spartak a garé le bus et attend le meilleur moment pour surgir. Une tactique à la José Mourinho, dira-t-on. Et ça implique que de l’autre côté il ne se passe pas grand chose, à part quelques situations sans réel danger. Côté tourquennois, forcément c’est plus dangereux, mais la défense et le gardien assurent toujours. Et la barre transversale assure également en détournant un coup-franc dévié par le mur rouge.

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La défense du Spartak en images (l’affluence n’est pas du tout exagérée)

Les dix dernières minutes de la première période sont plus débridées. Le Spartak a sa première grosse occasion sur une frappe qui heurte le montant tourquennois. Côté bleu, justement, ça se précise. Et le couperet finit par tomber dans les dernières secondes, sur une frappe en force, petit filet opposé. Imparable (0–1).

La mi-temps est sifflée après une ultime série de corners chauds devant le but spartakiste. L’occasion pour Val de passer sur le champ et de prêter son désormais célèbre maillot « Oliver Kahn » à Quentin.

Le début de deuxième période s’avérera crucial, puisque le Spartak se doit d’égaliser après ce coup du sort. Pour ça il faut se livrer et prendre plus de risques offensifs. Ce qui est fait sans trop hésiter. Mais de coup ça se découvre derrière, et sur deux contres fulgurants consécutifs, Blanc Seau douche le Spartak (0–3) en quelques minutes.

Les brigades rouges ne perdent pas espoir pour autant et repartent à l’assaut du but tourquennois. Les bleus opèrent quant à eux en contres grâce à leurs ailiers supersoniques. Ce sont d’ailleurs eux qui finissent par porter l’estocade à dix minutes de la fin (0–4).

Le bus du Spartak a un peu morflé...

Le bus du Spartak a un peu morflé…

L’estocade ? Que nenni ! C’est mal connaître l’esprit spartakiste, on n’est pas là pour abandonner et il reste dix minutes. Le bus spartakiste, garé devant les buts en première période et qui a légèrement souffert (voir l’image ci-dessus), fonce sur le but adverse ! Et c’est une frappe pleine de rage de Marco qui transperce les filets bleus ! (1–4). Le bus roule tant bien que mal et continue de se pavaner devant le but de Blanc Seau. Le siège se poursuit mais ni Ben, ni Val, ni Mathieu, ni personne d’autre d’ailleurs ne parvient à transpercer une nouvelle fois le but, et les Spartakistes butent soit sur un gardien bien présent, soit sur la barre transversale… Quelques contres tourquennois donnent des derniers frissons au Spartak, mais Quentin veille au grain, et de belle manière !

Le match se termine donc sur une « belle » défaite, mais ce n’est pas avec des belles défaites qu’on va se qualifier pour l’Europa League, hein ! Allez, on rafistole le bus se retrouve dès ce lundi (ce soir donc) au stade Driss Berkani pour y affronter le FC Lille Sud !

Val

Les Yeux dans les Gueux, S2E01 : Destins croisés

Et top à la vachette !

En ce lundi 22 septembre, le Spartak a vu double dans son cher chaudron : tandis que le Spartak 1 se frottait à une valeureuse équipe de Lille CUDL, le Spartak 2 affrontait Lille ESU lors de ce multiplex inédit. Un double spectacle pour les quelques supporters présents dans les travées. Buts, bière et suspense : une plongée fascinante dans le monde du Spartak présentée par Bernard de la Villardière, à vivre en compagnie de nos deux gardiens du soir, Val et D’joub.

Spartak 1 – Lille CUDL : « Il faut souffrir pour être Spartakiste… »

Du beau monde sur le pré du Mont de Terre...

Du beau monde sur le pré du Mont de Terre…

En cette soirée de premières, j’ai l’honneur aujourd’hui de rédiger le tout premier résumé de match publié en simultané sur le site du Spartak et sur celui du District Flandres Foot loisir, alors je vais essayer de m’appliquer. Pas de blagues foireuses et autres jeux de mots pourris, promis, on essaie de chasser les vieux démons pour cette fois. Cette fois je laisse l’initiative des blagues au chef D’joub qui commentera le second match…

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Oliver Kahn est dans la place !

En tout cas, le Spartak « 1 » est prêt à attaquer le premier match de championnat au terrain du Mont de Terre. Au démarrage, l’équipe se montre entreprenante mais bute sur un bon bloc CUDListe. On part sur des bases très équilibrées, on s’observe. Depuis ses buts, entre deux sorties, Val le gardien d’un soir (ndlr : je parlerai de moi à la troisième personne, ça fait plus pro…) assiste à la bataille du Mont de Terre du Milieu. Reste à savoir qui sera le premier à cligner de l’œil…

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Pénalty, la concentration du tireur !

Eh bien on y vient. Au bout de dix minutes, un centre vicieux vient dire bonjour au bras d’Adrien L., le penalty est cruel mais logique. En bon Oliver Kahn, même s’il a fini par enlever sa casquette, Val plonge du bon côté mais ça ne suffit pas (1–0). Un coup du sort qui a le mérite de sonner la révolte des fougueux cavaliers blancs (à défaut d’avoir du bol, on peut faire des hyperboles…). Quelques minutes plus tard, c’est Étienne qui arrive au galop et dégaine en reprenant une balle en retrait face au but (1–1).

Dans la foulée, Benji (à ne pas confondre avec Ben, notre président qui gambade allègrement sur l’autre demi-terrain avec le Spartak 2, dont je tairai le score pour garder le suspense) donne l’avantage aux siens à la conclusion d’un mouvement collectif ! 2–1 donc, le duel serait-il en train te tourner en faveur des Spartakistes ? La défense tient sans être réellement prise à défaut, mais l’adversaire veille au grain et attend son heure de gloire. Et la CUDL n’a pas dû attendre longtemps pour qu’un corner coupé au premier poteau, certains diront « à la Cavani », se loge au ras du poteau (2–2).

Après 20 minutes de jeu, le Spartak ne veut pas de ce score nul et reprend son pressing sur l’adversaire pour le pousser à la faute. une tactique rapidement gagnante et validée par un but d’Adrien L. à ras de terre (3–2). Mais l’adversaire est coriace, on dirait qu’ils ne veulent pas nous laisser gagner, incompréhensible… Allez, on est les champions du fair-play, laissez-nous gagner en paix ! Il faut croire que c’est peut-être trop demander puisque l’égalisation intervient assez rapidement sur un deux-contre-un face au gardien (3–3). Heureusement que le Spartak a pris la bonne habitude de réagir rapidement en cette première-mi-temps… Et cette fois c’est Matt le hargneux qui prend les clés du camion, déborde à droite, centre… et marque on ne sait trop comment, mais on prend. 4–3 à la mi-temps, le Spartak fait mieux que tenir bon !

La CUDL, solidaire et populaire !

La CUDL, solidaire et populaire !

Allez, hop, changement de côté. On se ressaisit, et c’est reparti sur les mêmes bases… Enfin presque, puisque la CUDL a clairement changé de tactique en laissant l’initiative du jeu aux Spartakistes, pour mieux rejaillir en contre. Tapis dans l’ombre, ils attendent une faiblesse spartakiste pour bondir sur leur proie. Autant dire qu’il va falloir se montrer vigilant dans la pénombre du Mont de Terre. Le stratagème se met en place, tandis que les offensives spartakistes sont tuées dans l’œuf. Et la CUDL attend que le monde change. Elle attend que changent les temps. Elle attend que ce monde étrange, se perde et que tournent les vents. Inexorablement elle attend… Et c’est Jean-Jacques Goldman qui annonce l’égalisation jaune, sur un contre rondement mené (4–4).

Et là, fini de rire, la CUDL n’est pas venue pour enfiler des perles. La défense ne laisse plus rien passer et devant, ça part très vite en contre. C’est le moment pour Val de jouer son rôle dans la tragédie et de procéder à son propre sacrifice pour défendre le but spartakiste. Sur un missile d’un attaquant jaune, Oliver Kahn se met en opposition pour aller à la rencontre du ballon. Mais ce ballon est plutôt vicieux et s’écrase « là où il ne faut pas ». Oui, là où ça fait vraiment mal, vous voyez bien où je veux en venir. Résultat, KO, on change de gardien le temps que la victime expiatoire reprenne ses esprits.

C’est donc Adrien C. qui occupe temporairement les cages. La maîtrise des joueurs adverses fait avorter foutes les offensives spartakistes. Un nouveau contre suivi d’un cafouillage donne l’avantage à la CUDL (4–5). Allez, c’est pas grave, en un quart d’heure il est toujours possible de revenir, dira-t-on, les supporters sont là pour nous transcender (une petite dizaine mais c’est déjà ça…) ! D’ailleurs votre gardien va mieux (merci de vous être inquiétés pour moi) et reprend son poste. Malheureusement, c’est pour mieux assister à la prise de pouvoir de la CUDL. Un sixième, un septième, un huitième, puis un neuvième, quatre contres fulgurants qui se logent dans les filets en l’espace de quelques minutes (4–9). Le Mont de Terre assiste à un véritable remake des six minutes folles de la demi-finale de Coupe du monde Brésil-Allemagne, sauf que cette fois c’est la Mannschaft qui est en jaune et le gardien était quand même meilleur que Julio Cesar, on va pas se leurrer.

Bon, il reste 10 minutes à peine, la messe est dite mais le déluge est passé. C’est le moment pour le Spartak de repartir en croisade. Mais la Terre sainte ne veut pas se montrer, ça ne veut vraiment plus… Heureusement, c’est la même chose de l’autre côté, la défense tient et votre deuxième gardien préféré après D’joub arrête ce qui passe. On ne finira pas sur un score à deux chiffres, c’est déjà ça.

Un premier match de championnat difficile, même douloureux parfois (et je peux en attester), face à une belle et sympathique opposition. Le tout dans le même esprit de convivialité qui nous fait tant aimer ces matchs de foot loisir, même dans la défaite, mais promis on règle ça rapidement. Et pourquoi pas dès lundi prochain sur ce même chaudron du Mont de Terre, avec une marée de supporters en délire pour accueillir Ch’ti Tongolo !

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Spartak 2 – Lille ESU : « Petit Spartak deviendra Grand »

Photo de famille d'après-match. À noter le subtil échange de maillots entre Ben et D'joub...

Photo de famille d’après-match. À noter le subtil échange de maillots entre Ben et D’joub…

Le Spartak 2, nouveau venu cette année dans la galaxie Spartak, disputait le premier match de championnat de son histoire, oui de son HISTOIRE. Et quoi de mieux que de fouler le Mont de Terre pour marquer le coup, qui plus est, en même temps que leurs grands frères de « lékipune » évoluant sur le terrain d’à côté. « La 2 » ou « antenne deux » comme dirait ma mamie, se devait de faire oublier son humiliation de la semaine passée en coupe. Face à eux, messieurs dames, l’ESUL, inconnu au bataillon. Mon éthique journalistique m’a bien poussé à mener une investigation sur place, mais j’ai pas bien pigé et j ne préfère pas dire de conneries. J’ai mis Lolo Delahousse sur le coup. Peu importe, on y va pour ce match hi-sto-rique !

Quel moment insolite au Mont de Terre ! Deux matchs pour le prix d’un et en simultané s’il vous plait, c’est ce qu’on appelle dans le milieu « un multiplex grandeur nature ». Canal + peut bien aller se rhabiller. Et les quelques supporters présents sont aux anges, laissant transparaître (de manière décente) leur excitation…

A noter quelques légers changements dans l’équipe 2 par rapport à la raclée précédente avec le renfort de vieux routards Quentin, Ben et Marco venus mettre de l’ordre dans la maison. Pour l’occasion, le Spartak a revêtu les maillots de ses premiers émois, de ses premiers amours, l’émoustillant maillot rouge amouuuuuuurrr.

« Hé les mecs, j'ai pondu un ballon ! »

« Hé les mecs, j’ai pondu un ballon ! »

Le match peut commencer, et très vite le Spartak met le pied sur le ballon, ce qui n’est pas très pratique pour jouer, mais c’est une image, donc je m’adapte j’utilise le jargon moi hein ! Rapidement sur une belle montée de balle, Mathieu va déclencher une frappe anodine, qui va tout de même surprendre le gardien au bénéfice d’un rebond béni des taupes. Bah ouais les gars le Mont de Terre on le connait dans toute sa faune et sa flore, y compris ses taupes modèles ! (1-0)  (je rappelle que le best of très arbitraire des blagues est en gras pour ceux qui s’en foutent du match). L’UEFA accorde bel et bien le but à Mathieu, au grand désespoir de René la Taupe qui semblait avoir détourné le ballon, et qui est SI MIGNON !

Décidément bien en jambe en ce Lundi soir, nos Spartakistes réservistes semblent bien sortis de leur réserve et continuent à se balader. En même temps c’était les journées du patrimoine, et au risque d’être lourd, le Mont de Terre c’est du patrimoine les enfants !

Bref je cause je cause mais pendant ce temps, Ben vient d’ajouter un deuxième but après des mouvements dignes d’une équipe 1. (2-0)

Derrière, le match est assez paisible pour D’joub Dj’oub qui en profite pour galvaniser les copains de la une, qui semblent malmenés. Je n’en dis pas plus.

Sur leur lancée, les rouges se créent des belles occasions et à force de persévérance ils vont aggraver la marque. Sur un centre somptueux de Jibé, Quentin reprend la balle au 2e poteau et vient tromper le gardien. (3-0). L’ESUL se crée quelques occasions mais la défense emmenée par Omar et Cenk est intraitable, et D’joub s’offre une ou deux claquettes histoire de pas perdre la main.

Décidément c’est un bien beau baptême que s’offre l’équipe 2, qui se regroupe tranquillement à la mi-temps et savoure sa première mi-temps.

Pourtant, le match va prendre une toute autre tournure. L’ESUL est remontée comme une pendule, décidée à ne pas être ridicule, elle charge la mule, le Spartak recule,  on sent que la rencontre bascule, l’adversaire nous accule, Spartak ça chauffe pour ton matricule… Et on arrête là pour les rimes en –ule, au risque de s’aventurer vers des cavités incertaines et périlleuses.

L’ESUL est donc super vénère, et dès les premières minutes ils débloquent leur compteur sans aide de l’EDF (électricité de France pas équipe de France). (3-1). Et ils ne vont pas s’arrêter là. La pression est forte sur la défense du Spartak, ça s’emmêle les crampons pendant que les attaquants « ésuléens » batifolent dans la surface. Et bim, une de plus. (3-2) D’joub D’joub pas content. D’joub très colère, D’joub crier fort. AgrougrrrouuuuuMMMM !!! D’autant que l’égali-gali-sation est toute proche sur une tête qui vient gentiment lécher la base du poteau.

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Le duo infernal dit : « le 1026 »

C’est le moment de réagir !  L’ESUL est « ézulfflé » par  tant d’efforts. Plutôt que de leur filer la ventoline, le « Spartakeudeux » va enfumer un peu plus le poumon adverse jusqu’à l’asphyxie. La première bouffée va être crachée par Quentin. Il nous fait une chevauchée champêtre dite « chevauchée des vaches kiri » en galopant dans les quatre coins du terrain puis vient achever le gardien à bout portant. Un magnifique doublé pour notre Quentin le Matt, ou Kouentine Le Matador comme on l’appelle en Catalougna (4-2). Quelques minutes plus tard Mathieu va l’imiter et venir lui aussi inscrire un magnifique doublé, ce qui fait de lui le meilleur de l’équipe 2, avec trois buts au compteur. On l’applaudit bien fort. (5-2)

La belle régalade ne va pas s’arrêter là. Marco va offrir le premier set aux spartakistes sur une balle de break digne de la « coupe des vices » après avoir effacé le gardien, il SE retrouve seul face à l’immensité du but et pousse délicatement la balle dans les filets. 1er set Spartak (6-2)

L’ESUL se bouffe les cuticules, ça sent le crépuscule, ça pique les rotules, le Spartak n’a pas de scrupules et va même profiter dernier but cadeau. Sur une frappe mignonette, le gardien relâche le ballon, et Cenk ne va pas se faire prier pour envoyer les siens au 7ème ciel. (7-2). SCORE FINAL ! Merci aux joueur de l’ESUL absolument irréprochables, longue vie à vous !  Les premiers pas dans le championnat sont donc des pas de danse et de joie. Les champions ont pu se laisser aller à la 1ere serpillère de l’année, cette figure acrobatique qui consiste à courir en ligne et à plonger lamentablement sur l’herbe, mettant en rage la personne de corvée de lavage.

La semaine prochaine, rebelote au Mont de Terre pour affronter « Tourcoing Blanc Seau », même heure, même lieu.

Vive le Spartak une fois, deux fois adjugé, vive la vache kiri et vive le Mont de Terre-brûlé-au-vent-des-landes-de-pierre-autour-des-lacs-c’est-pour-les-vivants-un-peu-d’enfer-au-SPARTAK LILOIS !

Val et D’joub D’joub

C’est trop la teuf au Mont de Terre !

En bonus vidéo, la première serpillère spartakiste de la saison

Foot loisirs, phase 1 : la répartition des groupes !

Lundi 22, ce sera la première journée du championnat de Foot Loisirs. Cette saison le spartak présente deux équipes, une dans le groupe D, une dans le groupe F. Voici les adversaires que nous rencontrerons pendant la première phase, et le calendrier des premiers matchs. Groupe DGroupe Fjournée1et2footloisirsspartak écharpe

Les Yeux dans les Gueux, S2E00 : Double ration !

C’est la reprise du Spartak avec le premier tour de coupe, alors qui dit match dit résumé. Nouveauté cette année, et ce n’est pas pour vous déplaire : nous avons deux fois plus d’équipes engagées donc deux fois plus de matchs à résumer. Deux fois plus de trucs marrants, de rires et de chants ! (cass-dédi à l’ami Casimir qui fêtait hier son quarantième anniversaire…). Deux résumés pour deux styles et un résultat ma foi similaire : deux lourdes défaites qui n’auront pas anéanti la plume d’Alex, novice en la matière et du D’joub, rockstar du résumé spartakiste.

Commençons tout de suite par le résumé d’Alex, tout en poésie et en métaphores :

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Spartak 1 – La-Chapelle-d’Armentières : « Le confessionnal »

chapelle

Un beau crépuscule d’été indien. Ils ne payaient pas de mine…

Il fait bon en ce soir du lundi 15 décembre. Alors que le Spartak, remonté à l’idée d’entamer cette nouvelle saison, s’échauffe en cercle de 8, son adversaire du jour, la Chapelle d’Armentières, arrive au compte-gouttes sur la pelouse du Mont de Terre. On les savait bons, très bons même. En revanche, on était loin de s’imaginer que « la Chapelle » (parce qu’il va bien falloir leur donner un petit nom ! Et puis c’est quoi leur gentilé, d’abord hein ? Non, je ne regarderai pas sur Wikipedia.) nous réservait une hostie aussi difficile à avaler… Ah oui : pardon d’avance pour les métaphores religieuses, mais là, c’était trop tentant.

Petit hommage à la mascotte de la rencontre

Petit hommage à la mascotte de la rencontre…

Dès le coup d’envoi, on sentait une ferme envie de marquer le coup pour ce premier match. Le ballon partait et revenait. Opération pilonnage dans ta face. Les occasions ne manquaient pas et il était déjà difficile de déterminer l’équipe la plus engagée du début de match, ce moment clé où on « se chauffe », où on « ne plaisante pas, oh que non mon bon monsieur non merci je ne veux pas de thé ». Même si le terrain était aux mains d’un spartak survolté, la Chapelle, réaliste et opportuniste, parvient à décrocher son premier corner. Un corner avorté en renvoi, mais qui aura eu le mérite de donner la première suée à Adrien, le vaillant gardien du Spartak. Les coups de chaud ne restant jamais impunis, le Spartak relance vaillamment et c’est Nico, en plein sprint vers un ballon délaissé, qui manque de justesse de le rattraper devant les cages (devancé de quelques centimètres par le gardien de la Chapelle). Le décor est planté ? Pas si sûr…

Le suspense se maintiendra jusqu’à la dixième minute dont six minutes de désert offensif pour le Spartak, en mal de communication collective, qui ne parvient pas à accompagner son ballon vers le camp adverse : la Chapelle en profite pour se resserrer, parvient à se démarquer, remue les blancs en trois dimensions. Au terme d’une combinaison, ma foi vachement bien ficelée, la Chapelle ouvre le confessionnal sur son deuxième tir cadré de cette action après un premier contre d’Adrien, impérial sur ses appuis. 0-1

Il en faudra plus pour démonter le Spartak qui se reconcentre sur sa défense pour repousser la Chapelle en pleine croisade… Peut-être même un peu trop d’ailleurs, car il finira par écoper d’un pénalty pour tacle. Parce que oui, les réflexes ont la peau dure, mais la Sainte Bible des règles du jeu aussi. Dura lex, sed lex. Plus dur encore : la Chapelle réussit son tir. 0-2

On sent la fébrilité. Les spartakistes qui avaient déjà du mal à se parler continuent de s’arracher comme des beaux diables pour s’offrir des occasions de recoller au score. « Parlez-vous, les gars ! » Voilà probablement la citation choc de cette rencontre choc. Mais lutter contre le diable, c’est la spécialité de la Chapelle : impeccable de coordination et en pleine confiance, les beaux efforts blancs manquent de collectif et terminent inéluctablement dans les chaussettes bleues. Quelques exceptions toutefois avec ce beau service de Matt pour Nico, au centre, à qui il n’a manqué qu’un poil de réussite au bout des orteils. Le boulet de canon frôle les montants laissant pourtant derrière lui un gardien complètement battu.

On n’a rien vu, rien entendu. La nuit tombe sur le Spartak, mais le soleil brille encore sur La Chapelle qui déboule, déroule, enroule et marque. Les boules ! 0-3 Alors qu’on se voyait revenir dans le match, reprendre du poil de la bête, les bleus prennent le Spartak par surprise sur un contre fulgurant, impeccablement exécuté jusqu’au but et avant même que je ne pose mon stylo, rebelote ! 0-4

La Chapelle est en excès de zèle et même le Spartak ne parvient pas à lui faire perdre la foi. Non, « Il » n’y est pour rien ; on l’a dit avant, on l’a dit après, il m’a même semblé l’entendre pendant : ils sont forts. Certes, on commence à avoir les fesses un peu rouges, mais ça reste dans les limites du supportable pendant les cinq minutes durant lesquelles la Chapelle semble baisser l’étendard. Néanmoins, le Spartak n’en tire pas avantage et confesse une nouvelle fois le péché de non-communication et le péché mortel de non-marquage. La Chapelle adresse séance tenante le châtiment d’un but de la tête. Allez, cinq pater ! 0-5

On sent venir la fin de la mi-temps. Des deux côtés, on se désorganise un peu. On souffle, on se cherche, mais celui qui en souffre le moins, c’est la Chapelle qui conclut sa croisade de 30 minutes sur un nouveau but à l’image des précédents : une remontée fulgurante sur l’aile, remise au centre sur une ligne offensive impeccable qui passe, repasse, et sème le doute chez le gardien spartakiste quelque peu esseulé. 0-6

C’est la mi-temps et on en a plein le calice. Six pour être précis ! Un peu d’énervement, un peu de déception. C’est sûr, ce match, on ne l’aura pas, mais Jérusalem n’a pas été prise en trente minutes : tant qu’on a des jambes, on continue !

Mais les jambes ne suffisent pas, ça se saurait. La Chapelle, tête reposée et détendue, reprend son récital et continue son sermon là où elle l’avait laissé : juste là où elle s’apprêtait à dire « tiens, prends-en donc un septième ». 0-7, une sensation de déjà vu…

Certains disent que c’est pendant qu’on ne regarde pas qu’il se passe quelque chose. Eh bien contrairement à France-Allemagne, c’est vrai ! C’est précisément alors que le cercle des supporters conférait en cercle et que je cogitais les yeux baissés, que Benjamin, sur un contre cette fois-ci bien mené par ses coéquipiers, se retrouve devant les buts adverses, ballon aux pieds. Oui, le Spartak n’a pas oublié comment on fait (du moins quand il en a l’occasion). Bien décalé sur son bon pied, Ben tire et sauve l’honneur du Spartak après trente-quatre minutes de jeu. 1-7 Ne jamais sous-estimer l’orgueil spartakiste, surtout quand il sursaute ainsi !

Le Spartak aura à peine adouci l’amertume d’un tel score du sucre de son but que la Chapelle, peut-être vexée de ne pas avoir décroché le Fanny, brandit de nouveau le glaive et transperce la défense blanche en mal de marquage. Les blancs, malgré de meilleures intentions, n’arrivent toujours pas à cerner le jeu adverse depuis exactement trente-sept minutes de jeu. 8-1

Et c’est le début d’une traversée du désert pour les blancs (mais sans le chameau) qui peuvent toutefois compter sur la présence de leur gardien à ressorts pour limiter la casse.

***** À partir de là, vous êtes des héros, les mecs ! On va pas vous demander sept buts d’affilée, non plus !*****

Les deux équipes semblent commencer à accuser le coup physiquement, mais c’est toujours celle qui mène au score qui en souffre le moins… La confiance prenant le pas sur la lourdeur des jambes, la Chapelle continue de dérouler et profite d’un léger cafouillage défensif pour sévir et inscrire son neuvième but de la rencontre à la quarante-deuxième minute. Du coup, le spartak prend 1-9 dans la tête. Erf… si vous avez compris le jeu de mot on peut faire du covoit’ chez mon psy, padproblèm !

Pendant sept bonnes minutes, faute de pouvoir garder le ballon dans les pieds, le Spartak offensivement approximatif se défend sans relâche et tente de limiter la casse. Thomas et Etienne sont sur le coup, Nico fait du rapproché, tout le monde y met du sien ! Et ça marche : la Chapelle ne marque rien, mais dans un excès de passivité, le Spartak se laisse surprendre alors que l’attaquant centre bleu décide soudainement d’effacer trois défenseurs en ligne quasi-droite pour passer la barre des dix buts. C’est ça le sport solidaire, faut pas trop empêcher non plus ! 1-10

L’envie manque cruellement côté blanc. À quoi bon ? La Chapelle a la réponse à cette question : un onzième but. Dans son élan, elle continue de punir la moindre petite erreur défensive. Adrien se retrouve seul, pris en sécateur que les deux jardiniers de la Chapelle n’ont qu’à resserrer pour cueillir leur onzième but. Décidémment, ils ont aussi la main verte ! 1-11

Alors qu’on ne demandait qu’une chose, à savoir le coup de sifflet final, le sort s’acharne sur le Spartak qui écope de son deuxième pénalty (pour une raison qui m’est obscure, éclairez ma lanterne !) tout aussi réussi que le premier par la Chapelle. 1-12

Cinquante-huitième minute, la Chapelle avait encore un but, qui se passe de commentaire, en réserve et n’avait manifestement plus de place dans la sacristie. Du coup, elle en fait don au Spartak en assénant le coup de grâce suivi, deux minutes plus tard, du coup de sifflet qui mettra fin au prêche. 1-13 Amen.

Une hostie difficile à avaler, mais pas à digérer quand on connaît l’humeur spartakiste, joueurs comme supporters. C’est probablement l’esprit du rouge : chaleur, passion, persévérance ! Félicitations à la Chapelle d’Armentières pour sa prestation ce lundi au Mont de Terre ! Juste trop bons. On n’a pas beaucoup entendu parler de la prestation du Spartak dans ce résumé parce qu’on ne peut pas inventer, mais ce n’est qu’un premier match et on fera avec. Quoi qu’il en soit, l’épopée spartakiste est à suivre sur toute la saison et D’joub ne manquera pas de vous en faire une Odyssée online !

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Merci Alex, qui me permet de passer à l’étape 2 de notre périple… Nous retrouvons notre ami D’joub D’joub, dont nous suivrons les aventures chez de vieilles connaissances : Camphin-en-Carembault, véritable réservoir de jeux de mots foireux et de bons moments de foot. Oppa D’joub D’joub Style !

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Camphin-en-Carembault – Spartak 2 : « Merci pour ce moment ! »

ATTENTION : Ce résumé contient des passages violents susceptibles de heurter la sensibilité de certains et de dépasser complètement la rationalité du football. Si vous êtes sensible et particulièrement attaché au Spartak NE LISEZ PAS CE RESUMÉ !

C'est la reprise, le Spartak compte bien reprendre les armes et repartir à l'assaut des tranchées adverses !

C’est la reprise, le Spartak compte bien reprendre les armes et repartir à l’assaut des tranchées adverses !

Driiiing ! Ce lundi c’était la rentrée des classes pour le Spartak, avec une belle nouveauté cette année : deux équipes engagées en championnat et coupe, signe d’une belle vitalité et d’arrivage de chair fraiche. Et qui dit deux équipes dit deux fois plus de matchs, deux fois plus de résumés, donc deux fois plus de déconne et de rates qui se dilatent.

Cette rentrée se fait donc sous le signe du 1er tour de Coupe Loisir pour les deux équipes. Le Spartak 1 affrontait la Chapelle d’Armentières (sans doute ce qui se fait de mieux sur le marché du loisir) et le Spartak 2, c’est-à-dire le « Spartak Spartak » s’en allait retrouver de vieilles connaissances, j’ai nommé les sympathiques amis de Camphin en Carembault, victimes l’année dernière d’une scandaleuse vague de jeux de mots pourris sur le nom de leur localité. Le coupable court (et écrit) toujours…

On le sait comme dans les films de Luc Besson ou avec Christophe Lambert, les suites sont souvent des gros navets. Et bien au Spartak… C’est pareil ! Même si les acteurs sont beaux et intelligents, la mise en scène et le jeu d’acteur de Spartak 2 laisse à désirer.

Et pourtant le casting est prometteur avec le baptême de quelques petits nouveaux en match officiel. Parmi eux, on trouve Çenk (à prononcer Djenk s’il vous plaît, merci). Ce solide et sympathique gaillard tout droit venu de Turquie fait d’ailleurs une entrée fracassante. Après une minute de jeu, sur un beau centre de Valentin, Cenk notre plombier spartakiste plante une superbe tête qui caresse la lucarne de la tuyauterie camphinoise (1-0). Merci à notre agent et recruteur qui va chercher ce qui se fait de mieux à l’international !

Mais si le scénario paraissait alléchant au départ, l’intrigue va vite se tasser voire devenir carrément naze. Sous les coups de butoir de la superproduction d’Hollywood-en-Carembault, l’égalisation va venir très rapidement suivie de ses trois petites sœurs (4-1). Physiquement, c’est dur pour nos beaux gosses en chasuble orange. On sent que cet été, certains n’ont pas lésiné sur les glaces, les barbeuks et la picole.

Bref, c’est le moment choisi pour qu’un nouveau « bizut » entre en scène. Mathieu, tout jeune marié (pardon mesdames) qui nous a connu en lisant ces mêmes résumés sur le site (hé oui on recrute aussi grâce aux résumés, Zizou si tu me lis, y a une petite place pour toi). Mathieu, qui n’est pas Zizou certes, mais qui a du talent, envoie une énorme Trierweiler de 25 mètres, là encore pleine lucarne ! (4-2). Pour info, une Tierweiler, c’est une énorme bombe que l’on lâche sans que personne ne s’y attende, et ça fait mal…

La suite… ? Une vraie boucherie mes enfants. Camphin s’essuie littéralement les crampons sur le paillasson spartakiste, c’est la cascade de buts, la dégringolade, la débandade ; la branlée, la déroute, la déculottée. Le ballon entre dans les cages de D’joub D’joub aussi facilement que DSK au Carlton.

Tant et si bien qu’à la mi-temps, les deux équipes se quittent sur le score de (7-2). N’en jetez plus, la coupe est pleine, et on sent bien qu’elle ne sera pas pour nous cette année.

Mais ce n’est pas fini, le festival de Cannes du but va continuer et le Spartak déroule le tapis rouge, sur lequel tout le gratin camphinois va pavaner. Après 10 minutes de jeu en 2e mi-temps, Camphin en a déjà planté 6 de plus. (13-2). Désespéré et au bord du suicide, votre serviteur D’joub D’joub quitte les buts et laisse la place à Valentin qui va briller sur la fin de match en réalisant des parades de grande classe. Les Spartakistes auront bien quelques occases à se mettre sous la dent, mais étant désormais sans dents… CQFD !

Pourtant, Omar, le 3e et dernier bizut de cette équipe 2 va donner tout ce qu’il a pour stopper l’hémorragie, mais le terrain n’est déjà plus qu’un bain de sang. Ce n’est plus un match de coupe, ni de découpe, c’est UNE GUILLOTINE ! (nouveau code couleur pour les résumés, les phrases en gras seront les formules chocs, ça claque hein ?!).

Bon la suite du récit ne vaut pas le coup d’être racontée, juste vous dire que pour vos chers « sans dents » spartakistes la note est douloureuse et qu’ils auront du mal à s’asseoir demain (16-2) (oups !). Que les familles se rassurent, une cellule psychologique a été installée dans le club house (avec le fameux docteur House à l’intérieur !) et les gestes de premiers secours ont pu être immédiatement dispensés tels qu’une injection de bière rapide et efficace. Bref, l’’important c’est que ce match record fut placé sous le signe de la grosse déconnade, de la décontraction et de la FRA-TER-NI-TÉ.

Le « Spartak bis » est resté digne, et surtout l’adversaire a été absolument exemplaire, fidèle à sa réputation. L’occasion de les remercier pour la petite bière offerte. Et comme dirait Valoche, merci pour ce moment !

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Bon voilà, on commence par deux belles déculottées mais le Spartak est bel et bien de retour pour deux fois plus de buts, de suspense et de blagues foireuses… On vous promet des jours meilleurs pour la reprise du championnat ; alors on vous attend nombreux pour remonter le moral des troupes dès la semaine prochaine ! Vive le Spartak deux fois, vive la bière, et vive l’Ecosse libre !

Alex, D’joub D’joub (et Valentin pour coordonner tout ça !)

Foot loisirs : le tirage au sort de la coupe !

Hier soir avait lieu la réunion de rentrée du Foot Loisirs district Flandres. L’occasion de procéder au tirage au sort du premier tour de coupe. Le spartak Lillois ayant affilié deux équipes cette saison, nous étions doublement interessés par ce tirage.

Le premier match se jouera a domicile face à la redoutable équipe de la chapelle d’Armentières ayant terminée deuxième du groupe B la saison dernière. Nul doute qu’il faudra des supporters en grande forme pour réaliser l’exploit.

Le second match verra les spartakistes s’expatrier sur les terrains exotiques de Camphin en Carembault que nous avions rencontrés la saison dernière. Nous avions alors évité de peu le caembaulage avec un 6-6 obtenu in extremis à domicile avant de perdre 5-2 a l’extérieur.

TIRAGE AU SORT

coupeRendez vous à domicile ce lundi à 19heures30 pour soutenir le Spartak !

Pour les plus téméraires, vous pouvez nous suivre à Camphin.

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