Comme chaque année, l’été annonce la fin de la saison footballistique. Voici les résultats sportifs des deux équipes engagés au sein du championnat loisirs du district Flandres pour la phase 2 du championnat.
Pour retrouver les résultats de la phase 1, c’est ici.
Spartak 1– Après un début d’année compliqué (un nul puis trois défaites consécutives en quatre match), les joueurs de l’équipe 1 du Spartak Lillois ont su se ressaisir pour enchainer les résultats positifs. Le Spartak 1 termine la saison sur 4 victoires en 4 match et accroche une honorable troisième place.
EQUIPE
POINTS
JOUE
GAGNE
NUL
PERDU
BP
BC
DIFF
1
Antillais Lille Métropole 2
32
8
8
0
0
66
25
41
2
TCG Police Municipale 1
27
8
6
1
1
49
35
1
3
Spartak Lillois
21
8
4
1
3
36
29
7
4
Lezennes
17
8
4
1
3
32
31
1
5
Bondues 1
17
8
3
0
5
43
51
-8
6
Mérignies AS AFFAC
17
8
3
0
5
35
45
-10
7
Seclin Miagic
15
8
2
1
5
29
41
-12
8
Lille Cocker 2
14
8
2
0
6
16
27
-11
9
Halluin AC 1
14
8
2
0
6
32
54
-22
Spartak 2 – Une seconde de phase en dent de scie pour l’équipe 2 du Spartak, capable du meilleur comme du pire. A l’image de cette seconde phase, les deux derniers match avec une victoire fleuve contre Emmerin puis une défaite sur le même score une semaine plus tard lors d’un match aux allures de journée portes ouvertes, alors qu’une victoire aurait offert un podium aux spartakistes.
Alors que le Spartak avait soulevé le trophée du fair-play pour sa première saison en foot loisirs, c’est le club du Vieux Lille qui remporte le prix cette année. Parmi les équipes à + de 10 points dans ce classement, seul le Spartak positionne deux équipes, une nouvelle preuve que nos adversaires ont su reconnaitre un esprit positif lors des différents matchs. Si on prend les résultats de nos deux équipes, le Spartak reçoit 9 voix et 29 points. Sur plus de 50 équipes, le Spartak 2 termine 3e ex-aequo et le Spartak 1 pointe à la 9e place.
Alors que la saison sportive est terminée pour la majorité des clubs, l’actualité sportive récente a été tristement occupée par les affaires de corruption au sein de la FIFA. L’annonce de la démission de Sepp Blatter symbolise les dérives d’un système politico-financier où l’appât du gain et les pratiques clientélistes de quelques magouilleurs a pris le pas sur l’engagement social, bénévole et quotidien de centaines de millions de passionnés du football.
A des années lumières du football business, des clubs et des associations tentent de promouvoir une vision du sport axée sur le développement social et humain. C’est le cas du Spartak Lillois, association multisports engagée dans la promotion d’un sport populaire et solidaire qui reçoit l’équipe de l’Association UNIDOS, structure lilloise qui initie des projets de développement sanitaire et environnemental en Amérique du sud, en partenariat avec des structures locales, notamment en Bolivie, au Pérou et au Chili.
Ce match sera une démonstration concrète que le football peut rimer avec solidarité, convivialité, et engagement. Au-delà de la rencontre footballistique, ce moment sera un temps de rencontre entre les acteurs des deux associations afin que chacun puisse présenter ses projets et ses actions, autour d’une buvette, d’un point de restauration, et d’un stand avec de nombreux articles aux couleurs des Andes.
Dimanche 28 JUIN 2015 – 14heures
Stade du Mont de Terre à Lille-Fives (Rue des Peupliers)
Unidos est une association de Solidarité Internationale qui apporte un appui financier et logistique à des associations locales et leurs bénéficiaires en Amérique du Sud (Bolivie, Pérou, Chili). Ils axent leur travail sur des projets sanitaires et environnementaux auprès de populations en difficultés (financement de douches solaires, de fours solaires, d’éclairage public, etc..)
Le Spartak Lillois est une association sportive ouverte à tous pour 1€ symbolique par mois. Nous proposons une une pratique non compétitive, basée sur les rencontres, les échanges et le plaisir afin d’éviter les travers du sport compétitif parfois excluant et stigmatisant. Nous voyons dans le sport un support de convivialité et un outil de promotion des valeurs de solidarité, d’égalité, et d’antiracisme afin de favoriser des démarches d’épanouissement et d’émancipation, individuelle comme collective. Le sport est également un outil d’animation de la vie sociale de notre quartier afin de mobiliser et fédérer les habitants autour d’activités sportives ouvertes et accessibles. Enfin, le Spartak Lillois se place dans une perspective d’éducation populaire, permettant à chacun d’être en position d’apprendre à l’autre comme de recevoir afin d’être réellement acteur. Nous tentons également d’acquérir collectivement une capacité réflexive sur le sport et son orientation. En ce sens, le Spartak Lillois est aussi un outil de revendication pour un sport populaire et solidaire.
Ce dimanche 17 Mai, nous avons eu le plaisir de recevoir les Anglais de l’AFC VALOUR. Suite à un contact pris il y a plusieurs mois déjà, nous avions décidé d’un match amical à l’occasion de leur tournée dans le Nord-pas-de-Calais. C’est donc une affiche de prestige qui attendait le Spartak dans ce match international.
Après le match contre les salariés et parents du CMP de Croix, ce second match amical en 11 vs 11 montre que le Spartak est désormais connu en dehors des frontières. Quelques supporters mais aussi plusieurs curieux ont également pu suivre le match du bord du terrain : un spectacle populaire et gratuit.
Premiers arrivés au stade, les Anglais garent leur bus rue des peupliers et débarquent sur le Mont de terre. Pour ce match, ce ne sont pas 14 ou 15 joueurs qui ont fait le déplacement mais près de 30 joueurs de l’AFC VALOUR. Pas intimidé pour autant, le Spartak sort sa traditionnelle play-list d’avant match et sa toute nouvelle bâche noire. Après quelques échauffements, tout le monde prend place sur la photo d’avant match pour immortaliser cette rencontre. Le match commence, pour trois mi-temps de trente minutes.
Dès le début du match, le Spartak se montre ambitieux mais se fait vite contrer. Les Anglais ne se font pas prier et crucifient rapidement les Spartakistes en inscrivant deux buts rapides. 2-0 On ressent vite le manque d’automatismes sur grand terrain mais l’envie est là et le Spartak défend chèrement sa peau.
Dès l’entame de la deuxième période, le Spartak est cueilli à froid par une jolie tête en pleine lucarne. L’histoire ne retiendra pas qu’il s’agit d’un CSC, mais plutôt la pureté du geste qui laisse le gardien totalement de marbre 3-0. Plutôt que de s’effondrer, le Spartak reprend sa marche en avant et le danger se fait de plus en plus pressant sur le but Anglais. Les attaquants Spartakistes butent tour à tour sur la défense, et le gardien avant que le poteau empêche à son tour le ballon de rentrer. A force de persuasion, le Spartak trouve la faille. Mohammed décale idéalement Clément qui conclu du plat du pied – efficacité. 3-1 La fin de la deuxième période est totalement à l’avantage du Spartak qui se rue tellement à l’attaque que la défense se retrouve livré à elle même. Sur un dégagement raté, les Anglais récupèrent le cuir et vont lober le gardien en deux touches de balles. C’est cruel, mais le second tiers-temps se termine sur le score de 4-1.
Après une heure de jeu sous le soleil, les courses sont moins rapides mais le match reste disputé. Les deux gardiens doivent s’employer pour ne pas encaisser de buts supplémentaires. Pourtant, a 15 minutes du terme, le gardien anglais ne peut strictement rien faire sur la volée de Khalid qui termine sa course en pleine lucarne. 4-2 « He’s a very good player and this is a fantastic goal » nous diront-ils quelques heures plus tard, accoudés au bar. Nous avons su rester ferme, « Aucun joueur ne sera vendu cet été ». Toujours est il que le match arrive à son terme, et que l’AFC Valour marque encore, sur un autodribble de notre Djoub national. 5-2
L’AFC VALOUR sort victorieux d’un match engagé mais très fair-play. Nous recevons chaleureusement le maillot de l’AFC VALOUR qui trônera désormais à côté du maillot de l’AS Gernelle.
Last but not least…
Alors que nous pensions le match terminé, les visiteurs nous invitent pour une dernière mi-temps, à célébrer au bar. Plus d’une vingtaine de joueurs anglais sont présents pour finir la soirée en beauté. Au delà du match, nous rencontrons des personnes sympathiques et intéressantes avec qui nous avons pu avoir de nombreux échanges et débats sur le sport et la société. Nous ne pourrons nous étendre plus longuement sur le contenu de la fin de soirée, les quelques photos volées par des paparazzis seront assez suggestives et chacun se fera son idée. On a fait honneur au maillot, maintenant il ne reste qu’une seule chose à faire, louer un bus et partir en Angleterre pour le match retour.
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On Sunday, May 17th, we were pleased to welcome the English team of AFC Valour. We were approached several months ago and we decided to organise a friendly match, as our new English friends were on tour in the north of France. A prestigious show was awaiting the Spartakists for this international match.
After the game against the employees and families from “CMP de Croix”, this second 11 vs 11 friendly match shows that Spartak is now known internationally. Some supporters but also many curious spectators could also follow the match from the side of the field: this was a popular and free show, as usual.
The English team were the first to arrive at the stadium and parked their bus on the rue des peupliers before landing on the Mont de Terre. That day, not only 14 or 15 AFC Valour players but nearly 30 players made the trip. Spartak were not impressed and prepared their traditional pre-game playlist as well as their new black banner. After a few warm-ups, everyone posed for a photo to immortalise this meeting. The match started for three periods of thirty minutes.
At the beginning of the match, the Spartakists showed ambitious but were quickly counter-attacked. The English didn’t need to be asked twice and crucified the Spartakists, quickly scoring two goals. 2-0. One quickly felt the lack of cohesiveness on a large pitch, but Spartak were resolute and defended themselves vigorously.
From the start of the second period, Spartak were caught off guard by a pretty header shot into the top corner. History books will not mention the fact that it was an own goal, but rather the purity of gesture that left the keeper completely unmoved. 3-0. Instead of collapsing, Spartak continued to go ahead and the danger became more and more threatening near the English goal. The Spartak attackers stumbled on the English defenders and then the goalkeeper, before the post prevented the ball from entering the goal. As a result of perseverance, Spartak found the flaw. Mohammed (aka. ”Momo”) sent a perfect pass to Clément, who concluded with a side-footed finish. 3-1. The end of the second period was clearly in favour of Spartak, who attacked so massively that the defenders were left on their own devices. After a failed clearance, the English took the ball and quickly lobbed the keeper. That was cruel, but the second period ended this way. 4-1.
After an hour under the sun, the players were running less rapidly, although the match remained contested. Both goalkeepers had a lot of saves to make in order to defend their goals. Yet, 15 minutes before the end, the English goalkeeper couldn’t do anything on Khalid’s 25-metre volley, which ended into the top corner. 4-2 “He’s a very good player and this was a fantastic goal”, they told us a few hours later, leaning on the bar. We managed to stay firm: “No player will be sold this summer”. Finally, the game came to an end with a last goal for AFC Valour, after our beloved D’joub dribbled the ball around himself. 5-2
AFC VALOUR won a disputed but fair play match. Our adversaries warmly offered us the AFC VALOUR orange jersey, which will be kept beside the AS Gernelle jersey.
Last but not least…
While we thought the match was over, AFC Valour invited us for a fourth period, to be celebrated in a bar. More than twenty English players were present to finish the evening on a high note. Beyond the game, we met friendly and interesting people with whom we had many discussions and debates on sports and society. We will not consider in detail the contents of the late evening, as the few pictures stolen by paparazzi are suggestive enough and everyone will have their own ideas. We honoured our colours, and now there is only one thing to do: let’s rent a bus and make a trip to England for the second leg!
Fin février, les porteurs du projet « Au cœur du Foot », qui œuvrent pour l’accès au sport des jeunes ayant des troubles du comportement, nous avaient invités à visiter leurs locaux de l’ITEP de Croix. Comme nous, ils ont reçu la distinction de lauréat régional FAIS-NOUS RÊVER du concours de l’APELS et comme nous, ils valorisent le sport comme un outil de développement, au delà des aspects compétitifs. Suite à ces échanges riches et constructifs, nous avions décidé de nous défier balle au pied, et la rencontre à bien eu lieu.
Samedi matin – 10 h. Les jambes des Spartakistes sont encore lourdes de la séance du jeudi, mais tous sont prêts à donner le meilleur. Rendez-vous au vestiaire pour une séance de tableau noir inédite puisque pour la première fois de l’année, le Spartak abandonne le foot à 7 pour un bon vieux match sur grand terrain, à 11 vs 11.
Samedi matin – 10 h 30. Tout le monde est prêt, le protocole a lieu. Les joueurs s’avancent pour la photo d’avant-match derrière la désormais légendaire banderole du Spartak. (celle qui a failli nous causer une arrestation lorsqu’elle a été déployé devant l’Assemblée nationale quelques jours après le grand élan républicain pour la liberté d’expression, souvenez-vous…). On se met d’accord : le match se jouera en 3 fois 30 minutes.
Samedi matin – 11h. Sans forcer son talent, le Spartak mène 3-0 au bout de la première période. En manque de repères et d’automatismes, le ballon est pourtant laissé à l’ITEP qui se brûle les pieds à force d’avoir la possession. Le Spartak en profite et lance plusieurs contres assassins qui permettent de faire trembler les filets à trois reprises. Derrière, ça assure et Matthieu n’est pas très inquiété. À la mi temps, on essaye de rester digne, et on ne chambre pas trop. Après tout, Bruno nous avaient prévenu qu’en face, « c’était plutôt Franck Lebœuf que Zinedine Zidane… »
Samedi midi – 11h30. Alors que le soleil commence à faire son apparition, le Spartak connait un passage à vide en début de seconde mi temps. L’ITEP marque à deux, puis trois reprises. Il faudra même un arrêt réflexe de Valentin sur sa ligne pour que l’écart ne soit pas creusé. En face, le Spartak conclut victorieusement une seule de ses 145 occasions de buts. Ce petit ratio de 0,06% d’occasions converties permet à l’ITEP de refaire son retard. Les mines inquiètes des supporters locaux s’ouvrent enfin, la confiance revient, et les parents et professionnels du CMP se permettent d’y croire.
Samedi midi – 12h. Troisième mi temps, mais toujours pas de buvette pour les 22 acteurs. Le match est tendu comme un string match de Ligue 1 entre Reims et Évian-Thonon-Gaillard et les défenses prennent le pas sur les attaques. Dans ce dernier round, chacun est au bord du KO et on se rend coup pour coup. A quelques minutes de la fin du match, l’ITEP mène d’un but et fanfaronne (on ne mentionnera pas le nom du gardien spartakiste qui a offert ce but aux locaux, sachez qu’il souffre terriblement de cette bévue). Mais à force de rêver, ils en oublient de jouer. Après avoir laissé à nos adversaires la possibilité de toucher du doigt (un seul doigt) une victoire à domicile, Mohammed – oui, notre Momo national est venu exporter ses talents hors du chaudron du Mont de terre ! – décide de prendre la balle et file seul au but pour égaliser. La fin de match voit une une foule d’actions plus fair-play les unes que les autres se succéder. De chaque côté, on se décide à mettre le ballon à côté, ou au dessus afin de préserver le score du match nul qui annonce déjà une revanche.
Les bouteilles d’eau étant vides, joueurs et supporters se donnent rendez-vous à la buvette du stade Vanacker, flambant neuf. On refait le match et chacun prend conscience de l’exploit que vienne de réaliser les joueurs de l’ITEP en accrochant un nul au GRAND Spartak.
Surtout, on pense à poursuivre ces rendez-vous conviviaux avec une prochaine rencontre, sous le soleil, et avec du monde en tribunes. À suivre !
Résumé du CMP, des mots de l’éducateur : « plus près de Voici que de l’Equipe… ! »
Un CMP déchaîné face à un Spartak d’attaque. Les 2 équipes se sont quittées sur un score de parité, 5 buts à 5. Croix outragé, Croix martyrisé en première période sur le score de 4 buts à 1 mais un Croix devenu adroit qui se retrouve en milieu de partie devant un Spartak soudain patraque. Mr Kader notre capitaine a su haranguer sans relâche son groupe par des mots lourds de sens : «la situation est sans espoir mais pas critique !» Le premier, le deuxième, le troisième meilleur joueur de l’équipe David se surpassa pour nous offrir un 5e et dernier but d’anthologie. Humble il dira comme pour s’excuser : «je crois que j’ai 2 pieds, j’ai cette faculté depuis tout petit.» C’est un spartakiste abattu qui interpréta à sa façon cette partie historique : «nous les avons dominé 99% du temps. Ce sont les 3% restants qui nous ont coûté la victoire… »Respect à tous. Vivement le match retour au Mont de Terre à Lille!
Pour la 1e fois de l’année, le Mont de Terre accueillait deux matchs en simultané, pour deux fois plus de plaisir, de tirs au dessus du but, de gestes techniques approximatifs mais surtout deux fois plus de convivialité (et de bière).
Pour marquer le coup, le Spartak a mis les petits Tupperwares dans les grands plats à tajine. Une bien belle buvette, la musique à fond avec la playlist vintage mais efficace du président (du Spartak hein) et un kop de supporters en délire, que dis-je, proche de l’hystérie. Pour le résumé, on sort également le grand jeu avec deux résumés écrit et une version vidéo pour tous nos fans de la Spartak-TV (en fin d’article)
Côté extra-sportif on est au top, côté sportif, eh bien c’est pas glorieux.
Revenons sur les matchs du soirs, où combat il y a eu.
Toute la soirée, nous avons eu droit à un spartak de combat !
Spartak 1 – Police municipale de Tourcoing 1. Police partout, justice nul part !
19h30 (et des pépettes), coup de sifflet (fictif), engagement, la rencontre commence.
Très vite, on s’aperçoit qu’en face, il y a un certain niveau technique. Les policiers en short font tourner le ballon, proprement, sans bavures (il est important de le souligner (« quand c’est bien, faut le dire !» comme le répéter souvent M. Macrelle mon prof de maths en 5ème)).
Le Spartak récupère quelques ballons et sur l’un deux, un centre venu de la gauche atterrit sur Christophe qui place une reprise puissante du droit à bout portant, 1-0. Sans doute vexés par ce but inscrit avec autorité, les adversaires réagissent et vont, eux aussi, faire dans l’esthétisme. Sur une transversale venu de la gauche, l’avant-centre place une tête lobée à l’entrée de la surface qui vient se loger sous la barre. 1-1. Peu de temps après « Momo le magnifique », « Momo le casseur de reins », « Momo, ce diable de tricoteur » entre en jeu pour la première fois cette saison. Il ne tarde d’ailleurs pas à célébrer son retour en inscrivant un but spectaculaire avec une véritable praline, du milieu de terrain, en pleine lucarne adverse. Le stade explose, les pétards retentissent, 2-1 pour le Spartak. Il n’y aura plus d’occasions franches en cette fin de première période. Les noirs et rouges (#nouveauxmaillots ; #mercimaxouteslemeilleur) rentrent au vestiaire avec un léger avantage acquis dans la douleur.
Le scénario de la deuxième période ne sera pas aussi favorable aux partisans du sport populaire et solidaire. Pas le temps de crier « 22 », et les flics sont déjà là. Ils concrétisent très rapidement leur domination à trois reprises, grâce notamment à deux sorties foireuse de votre humble serviteur (« … quand c’est pas bien, faut le dire aussi, hein ! », dixit M. Macrelle, paix à son âme). Le score est de 2-4 à 15 minutes du terme de la rencontre. Les spartakistes poussent et réduisent le score cinq minutes plus tard par l’intermédiaire de … euh… je sais plus. Mais bravo à lui quoi qu’il arrive ! Son geste (et non sa personne, du coup) restera à jamais dans les annales. Ça fait maintenant 3 à 4. Des espoirs renaissent, les attaquent s’enchaînent, mais en face s’interpose à chaque fois un très grand gardien (de la paix). Peu de temps après, un penalty (discutable) aggrave le score, mais les locaux répondent rapidement suite à un autre penalty (tout aussi discutable). 4-5. Le chrono tourne, la tension est palpable, le Spartak court toujours après le score, se rue à l’attaque, sans succès. Sur une dernière contre-attaque, les Spartakistes sont cramés, ne reviennent pas défendre et les adversaires tuent définitivement le match.
Score final : 4-6. Jeu, set et match. Le Spartak s’incline après avoir, une fois encore, vaillamment combattu. Le sentiment d’injustice est vite éclipsé par l’ambiance festive du Mont de terre. Les supporters applaudissent les joueurs, les joueurs applaudissent les supporters. Les bières se décapsulent, les matchs sont décortiqués à coup de fines analyses dignes de Luis Fernandez ou encore Pascal Praud. L’atmosphère s’apaise progressivement sur le mont de terre, qui attendra paisiblement de s’enflammer à nouveau lundi prochain pour la revanche et la réception par le Spartak 2, de la deuxième équipe de la police municipale de Tourcoing.
Matt
Spartak 2 – Emmerin 2 : Emme-rin dinlin dingue avec leur poum poum shorts
Ambiance fumante et match explosif !
Côté Spartak 2, l’adversaire du jour s’appelle Emmerin, venu avec la ferme intention de gâcher la belle fête. D’ailleurs fête il y a bien eue. Ceux que l’on peut désormais qualifier de « hooligans spartakistes » se sont emparé de fumigènes et de pétards, qu’ils ont déclenchés dès les premières secondes du match. Une épaisse fumée verte s’est abattue sur le Mont de Terre, asphyxiant totalement nos voisins rugbymans (désolé les gars). Ils ont également entonné des chants extrémistes du genre « allez, Spartak tes supporters sont là ! ». Une ambiance bouillante digne des plus gros chaudrons européens tels que Reims ou Evian-Thonon-Gaillard.
Sur le terrain, le Spartak est acculé, j’ai bien dit acculé, dès les premières minutes. Emmerin se montre plutôt possessif avec le ballon. Mais au Spartak, on est contre la propriété privée des moyens de production footballistique. Même avec la garde du ballon qu’un weekend sur deux, c’est bien les locaux qui ouvrent le score, sur une belle frappe de JB. (1-0). Explosion de joie en tribune qui sera malheureusement fatale : 2 morts et 3 blessés graves. Le Spartak décline toute responsabilité mais enverra des photos dédicacées pour apaiser la douleur des familles.
Emmerin ne se laisse pas faire : après avoir longtemps buté sur une défense courageuse, ils finissent par trouver la faille sur une frappe puissante qui troue le gardien (qui a été aussitôt recousu). (1-1)
C’est la mi-temps ! L’ambiance est très bon enfant, on voit même les Spartakistes entamer un chant bras dessus, bras dessous avec leurs supporters durant la mi-temps. Beaucoup d’amour, trop peut être ?
A défaut de fêter la victoire, les spartakistes fête la mi-temps.
Emporté par la foule, qui la traîne et l’entraîne, le Spartak « piaffe » d’impatience de revenir sur le terrain, mais en oublie de jouer. Emmerin en profite pour glisser deux fois le ballon entre les jolies jambes de D’joub (à répéter 10 fois).
C’est le moment de faire ce qu’on appelle dans le jargon une ellipse. Normalement cela consiste à éluder subtilement des évènements. Pour être honnête je ne me souviens pas bien de la suite et je ne suis pas quelqu’un de subtil. Toujours est-il qu’au final, le Spartak perd sur le score de 5-3 ou 6-4, un truc dans le genre. Ne me jetez pas la pierre je sais qu’au fond le résumé ne vous intéresse pas, vous voulez juste de l’émotion, du rire, des larmes, du sang (ndlr : le score final est de 6-4).
Résultat des courses, c’est une défaite, mais les Spartakistes ont eu bien du fun avec leurs adversaires forts sympathiques. Les supporters ont été magnifiques, on n’oubliera pas les fumigènes, les pétards, les rouleaux de PQ, les chants salvateurs. Une histoire d’amour est née. Pourtant, le bilan côté tribune est dramatique : à force de brailler, on dénombre 6 Patrick Bruel et 4 Jeanne Moreau à la fin du match. Mais quand on aime le Spartak, on ne compte pas ses cordes vocales !
Alors rendez-vous dès ce lundi, 19h30, le Spartak 2 affrontera la Police de Tourcoing 2. Ça va tazer dans les bermudas, venez grossir les rangs dans les tribunes, on se marre bien !
Lundi 16 Février avait lieu le match entre le Spartak Lillois et Lille métropole Antillais.
Un triple enjeu se dressait face au spartakiste.
– Marquer les esprits avec ce premier match à domicile de l’année 2015
– Faire honneur aux nouveaux maillots, portés pour la première fois depuis leur acquisition.
– Honorer les nombreux supporters présents dans les tribunes du Mont de Terre.
Alors, face à tant d’enjeux, on s’est dit qu’on ne pouvait pas rester dans les sentiers battus pour vous résumer ce match. Pas de blabla pour cette fois, vous avez deux choix qui s’offrent à vous (l’un, n’excluant pas l’autre)
Le premier c’est de suivre le compte Twitter du Spartak et découvrir en différé le live tweet qui a enflammé le réseau social lundi soir.
Le second choix, et on vous le conseille, c’est de visionner le reportage qu’un jeune vidéaste amateur (mais prometteur) à consacré au Spartak suite à ce match. C’est encore mieux que téléfoot !
On vous attend nombreux pour pousser nos spartakistes vers la victoire lors du prochain match !
Hasta la victoria, siempre
Pour l’instant, la nouvelle tunique noire n’aura pas porté chance au Spartakiste.
Après une trêve hivernale très mouvementée, ponctuée d’une visite à l’Assemblée nationale, le temps était venu ce lundi de reprendre le chemin des terrains pour la phase 2 du championnat de foot loisirs.
Une reprise qui allait pousser le Spartak à aller visiter des contrées plus ou moins éloignées. Tandis que le Spartak One, sauvé de justesse dans la poule D au terme de la première phase, allait se frotter à Seclin Miagic, le Spartak Two, qui a quant à lui manqué la montée d’un cheveu, reprend en poule F contre La Monsoise ! C’est ce second match que je commenterai ici même, comme d’hab.
Alors oui, La Monsoise, c’est un petit nouveau dans la sphère du foot à 7 déjà habitué aux joutes du football en district, et qui évolue sur un terrain bien connu des Spartakistes : le stade Michel Bernard, antre de nos amis Métropos où il pleut dès qu’un Spartakiste y met les pieds. Pas cette fois-ci, heureusement. Après quelques discussions bien amicales avec nos adversaires d’un soir, les « hostilités » allaient donc pouvoir commencer (il convient de rappeler qu’un Spartakiste est par définition un chaton tout mignon et est de facto tout sauf « hostile »).
Côté compo ? Eh bien on a encore une sacrée « dream team » sur le pré monsois : à noter les retours d’Omar et Mathieu en défense et le tout premier match de notre recrue hivernale, Aurélien. Çenk, JB, Alexis, Val, Clément et Ben complètent l’effectif galactique du Spartak. À noter également qu’en l’absence de notre D’joub national (gloire à lui), forfait de dernière minute, c’est le gardien number two Val qui prend les commandes dans les buts et qui enfile la toute-nouvelle combinaison « Tortue Ninja » acquise par le Spartak cet hiver.
Et ! C’est ! Parti ! Une rencontre entre Lillois et Monsois qui démarre de manière très équilibrée. Ce sont les Spartakistes qui décident de prendre les commandes au bout de 10 minutes : Ben (à noter qu’il ne s’est pas encore blessé pour la 154e fois de sa carrière) trouve JB sur une ouverture en profondeur. Le Breton barbu ne se fait pas prier pour ajuster le gardien adverse et ouvrir la marque ! (0–1)
Et pourtant, c’est l’hôte du soir qui commence à prendre l’ascendant sur le match, en témoigne l’égalisation dans la foulée sur un contre fulgurant (1–1). Le schéma du match se dessine petit à petit, et on voit bien que l’expérience monsoise commence à prendre le dessus sur la fougue spartakiste. Sous les ordres de Val, qui passe son temps à aboyer entre deux ballons captés, la défense fait magnifiquement bloc et profite de brèches pour placer deux nouvelles banderilles ! Tout d’abord par l’inévitable JB, qui profite d’une perte de balle adverse pour s’offrir le doublé (1–2), puis par son compère d’attaque Alexis qui marque tout en puissance (1–3) !
Un joli break aux portes de la mi-temps, dira-t-on. Mais ce serait là oublier que le Spartakiste est un chaton tout mignon qui aime bien faire copain-copain avec son adversaire, surtout quand il mène à l’approche de la mi-temps (rappelez-vous de Rien à Foot, Camphin, Emmerin, et j’en passe…). Donc qui dit 3–1, dit 3–3 à la mi-temps : primo, sur une jolie petite frappe qui va dire bonjour à la lucarne (2–3) ; deuzio, sur une perte de balle parfaitement exploitée (3–3).
Une première période qui se termine à l’amiable, donc. Le temps de rappeler que le chaton doit parfois être un tigre et sortir les griffes, tout en faisant bloc derrière. Le début du deuxième acte est quasiment analogue au début du premier : on s’observe, on tente des trucs, et Val nous gratifie d’un arrêt de handball qu’on aurait pu envoyer à Téléfoot s’il avait été filmé (va falloir investir dans la vidéo les mecs !). Pendant ce temps, les Spartakistes encore chatons commencent à sortir les griffes, et c’est Clément, avec ses grands compas comme le dirait notre cher CJP, qui redonne l’avantage au Spartak (3–4) !
Ah ouais ouais ouais !
A nouveau menée, la Monsoise se rebiffe ! C’est donc une meute de lions affamés qui se met à assaillir les pauvres chatons du Spartak : et de un, et de deux, et de trois en l’espace de quelques minutes et quelques errements côté Spartak qui ont été payés cash (6–4) ! Encore un dernier et on aurait pu postuler au « 4 à la suite » chez Julien Lepers…
Tout cela a au moins eu le mérite de réveiller les Spartakistes qui sont enfin devenus de magnifiques bébés tigres. C’est donc le moment de repartir à l’assaut du but Monsois. Et le Spartak va bénéficier d’un fait de jeu en sa faveur : un tacle glissé dans la surface à proximité d’un Spartakiste (rappelons que le règlement interdit les tacles) et La Monsoise nous accorde sans broncher un penalty. Un geste très fair-play de la part de nos adversaires, tandis que c’est Clément qui transforme la sentence en force et s’offre lui aussi un doublé (6–5).
Les bébés tigres spartakistes sont à l’affût !
À un quart d’heure du terme de la partie, les tigrounets spartakistes ont donc repris du poil de la bête, les défenseurs et les attaquants repartent au charbon pour tenter de revenir à égalité. Tout le monde tente sa chance, même les défenseurs Omar et Çenk, et les latéraux Mathieu et Aurélien. Et c’est justement Çenk qui va trouver la faille : une jolie frappe croisée sur une phase offensive qui vient tromper le gardien ! Les compteurs sont remis à zéro, enfin, à 6–6.
Les dernières minutes sont agités, les bébés tigres spartakistes et les lions monsois tentent quelques derniers coups de pattes, la balle va d’un but à l’autre. Le coup de sifflet final retentit sur un score de parité mérité. Notons qu’au-delà de la joute footballistique, c’était l’occasion de rencontrer une super équipe, très sympa et au fair-play exemplaire. Le genre d’équipe qui ferait honneur à notre fête du sport populaire et solidaire et qui aurait toute sa place pour recevoir le très prisé trophée du fair-play de foot loisirs.
La Monsoise, un sérieux concurrent pour nous reprendre notre trophée du fair-play !
En attendant, côté Spartak 1, on s’est également quitté sur un match nul (4–4) sur le terrain de Seclin Miagic, avec me dit-on un but « à la Zlatan » de mon reuf Thomas (ah bah ouais, c’est qu’ils ont le football dans la peau les frères Becquembois !).
Et le foot reprend dès ce lundi, l’occasion de tester pour la première fois les nouveaux maillots qui seront présentés ce soir au Musical ! D’ailleurs, profitez-en pour venir faire un tour et vous faire photographier avec le maillot de votre équipe préférée ! Pour finir, en tant que représentant des Valentins, et à l’approche du 14 février, je vous apporte paix et amour ❤
Après une première phase du championnat loisirs dans laquelle le Spartak 1 s’est sauvé in-extremis et où le spartak 2 aura raté de peu la montée, la reprise ne va plus tarder.
Voici la composition des groupes pour la deuxième partie de saison.
Voici également le calendrier des matchs :
Journée 1 : Seclin Miagic vs Spartak 1 / Spartak 2 vs La Monsoise. Journée 2 : Spartak 1 vs Lille métropole Antillais / Spartak 2 Exempt. Journée 3 : Spartak 1 vs Tourcoing Police municipale / Emmerin 1 vs Spartak 2 Journée 4 : Bondues 1 vs Spartak 1 / Spartak 2 vs Tourcoing Police municipale 2 Journée 5 : Spartak Lillois 1 vs Merignies / Spartak Lillois 2 vs ESU Lille Journée 6 : Spartak 1 Exempt. / Spartak 2 vs Leers Stars Team Journée 7 : Spartak 1 vs Halluin AC 1 / Halluin Ac 2 vs Spartak 2 Journée 8 : Lezennes vs Spartak 1 / Spartak 2 vs Emmerin 2 Journée 9 : Spartak 1 vs Lille cocker 2 / La Madelaine 2 vs Spartak 2
Au Spartak comme ailleurs, c’est la trêve hivernale !
L’occasion de dresser un premier bilan de la phase 1 du championnat de foot loisirs où le Spartak lillois a engagé cette année, deux équipes.
Pour ce bilan, le micro a été ouvert a quelques licenciés. Alors que la web-série les Yeux dans les Gueux déchaîne les passions sur les réseaux sociaux, le père Noël vous permet de lire les paroles de ces Gueux si affectueux. C’est également une belle occasion de parler de nous à la troisième personne et de s’auto-congratuler. Attention, version non censurée !
Paroles de Spartakistes
Du coté des joueurs de l’équipe 1, certains comme Etienne affirment que l’équipe a eu « du mal à se mettre en route ». C’est également le cas de Nicolas qui évoque « un début de saison un peu chaotique ». En cause selon lui, « la difficulté à se mettre en tête que deux équipes ne se gèrent pas comme une seule et des licenciés qui tardent à arriver. » Thomas partage ce point de vue d’une « équipe nouvelle qui a du mal à s’accorder ».
En effet, affilier deux équipes était un défi pour l’association, mais comme l’explique Alex : « Si la restructuration en deux équipes dans l’entre-saison n’a pas vraiment servi aux performances, ça a été vite surmonté. » Comme d’habitude au Spartak, pour faire face aux enjeux, nous avons misé sur la discussion collective en essayant de trouver des solutions tous ensemble. C’est dans ce cadre que plusieurs rendez-vous ont eu lieu pour discuter organisation, entraînement, composition des groupes… C’est lors de l’un d’entre eux que Mounir a fait ses premiers pas au Spartak. « J’ai pris la saison vers mi-octobre. Un de mes premiers contacts avec le Spartak a été la petite réunion pour se remettre sur le droit chemin. Ce qui est cool, c’est que ça montre que les gens qui y sont fonctionnent en bonne intelligence. Je suis content de l’équipe depuis que je suis arrivé et bien sûr, de la très bonne ambiance. »
Marc revient également sur la capacité du Spartak à s’auto-organiser démocratiquement. « Au vu de l’effectif gigantesque du début de saison, j’ai fortement mis en doute notre capacité d’autogestion. Mais j’ai été agréablement surpris par notre facilité d’organisation et l’auto-discipline des membres du Spartak. »
Du point de vue des résultats, tout le monde semble d’accord pour s’accorder sur « un début de saison mitigé » comme l’explique Mathieu, qui a malgré tout trouvé au Spartak « « une bonne ambiance » et rencontré « des mecs sympas ». Pour Valentin, « Au-delà du côté sportif, c’est l’ambiance bon enfant qui règne dans la victoire comme dans la défaite qu’il faut retenir ». Constat partagé par Jibé qui nous parle d’une « très belle équipe 2 » et d’un « vrai plaisir de venir jouer ».
Pour ceux qui traduirait ces lignes par « le Spartak, ils sont gentils, mais ils sont nuls ! », rassurez-vous. De belles victoires ont été décrochées par l’une et l’autre des équipes. Quentin nous rappelle notamment que « l‘équipe 2 a su rester solidaire et unie pour aller chercher des victoires ». Le classement de la phase 1 est d’ailleurs disponible en bas de cet article 🙂
Souvenirs, souvenirs.
Pour cette auto-interview, chaque joueur à pu expliquer son meilleur et son pire souvenir lors de cette première phase. Du coté des bons souvenirs, mention spéciale pour le match contre Mérignies et sa saveur champêtre toute particulière. Benjamin explique avoir « beaucoup aimé l’état d’esprit de ce match » sur lequel il constate que le Spartak a eu « une certaine maîtrise ». Ce match contre Mérignies est également le meilleur souvenir de Lamine et Thomas, mais également de Nico qui a « vraiment senti une équipe ce jour-là. Une bande de potes qui prenaient plaisir mais aussi qui s’arrachaient quand un coéquipier était en danger. Ça nous a fait du bien au moral, on a même gagné le match suivant. » De manière générale, au-delà des victoires, Alex retient surtout « les matchs contre les équipes sympas (genre celles avec qui ont peut balancer une vanne pendant un marquage et le joueur marqué qui en balance une à son tour, ça fait plaisir le contact verbal même en plein match) ».Le match contre Loos Oxya est également plébiscité par Etienne, comme par Mounir. Pour sa part, Valentin retient « la victoire contre Halluin au cours de laquelle je marque, ce qui est rare, et en plus de loin ! » Tant qu’on est dans les buts de loin, Ben évoque quant à lui son « but de 80 mètres contre Emmerin ». Quentin cite également un de ses buts. « Mon meilleur souvenir, c’est quand j’ai égalisé contre Leers Stars Team. On perdait 3–2 et on poussait à mort, dans les dernières minutes après un gros bordel la balle rentre du bout du pied. Ça m’a fait plaisir car à ce moment-là, je me suis dit que psychologiquement, on était forts et que même en perdant on se battait pour remonter ». Si Jibé se souvient également d’un but marqué, c’est « la scène vraiment au top »qui reste en mémoire. « Alexis se fait tacler et glisse sur 4–5 mètres sur le ventre, j’en profite pour marquer tranquillement du plat du pied ». Le résultat du plongeon est encore visible sur son maillot, comme en témoigne la photo ci-contre. Et comme le Spartak, ce n’est pas que du foot, mais aussi une aventure humaine (comme Secret Story ou les Ch’tis à Ibiza), le meilleur souvenir de Marc se situe hors des terrains :« J’ai adoré le petit apéro-réunion improvisé après l’entraînement, même si j’ai eu quelques problèmes avec ma femme après. »
Coté mauvais souvenirs, mention spéciale à nos deux gardiens blessés. Mathieu qui s’est cassé le doigt sur un arrêt à l’entraînement, et Romain dont la cheville a été « laissée en cours de route, même si c’était sur un arrêt important pour sauver la patrie. »
Spéciale dédicace également à Marc qui a connu la défaite face à son patron : « Lors de la défaite face à Camphin en coupe, le directeur de mon entreprise était mon adversaire du soir. J’ai senti monter en moi la ferveur de la lutte des classes. Pourtant, je n’ai pas été à la hauteur pour diverses raisons et je m’en mords encore les doigts. » Pour le reste, on notera le cruel souvenir du match contre la CUDL à domicile, ou selon Étienne, « toute l’équipe s’est démobilisée alors qu’on menait à la mi-temps. » C’est également le « mauvais souvenir footballistique » de Nico, pour qui l’équipe s’est« décomposée en deuxième mi temps ». Viennent aussi en réponse le match contre Lille Cockers cité par Lamine, où l’ambiance laissait à désirer, et le match de coupe face aux Métropos, où malgré la bonne ambiance, Benjamin et Benjamin (qui ne sont pas la même personne) cauchemardent encore « des deux premiers buts encaissés ».
Objectif phase 2
A défaut de mettre le cap sur l’Euro 2016, les joueurs du Spartak préparent déjà la phase 2. Certains voient même encore plus loin, comme Nico qui espère profiter de la seconde phase pour « souder le groupe et construire une équipe pour la saison prochaine afin d’être prêts dès septembre ». Quentin espère pour sa part que « l’équipe 2 restera aussi soudée que dans la première phase ». Pour Benjamin, « l’équipe 1 progresse, il faut continuer comme ça ». Lamine a également envie de progresser. Pour lui, « il faut faire mieux que sur la première partie ».
Les objectifs ne sont pas uniquement sportifs et basés sur l’envie de victoire. Pour plusieurs joueurs comme Ben ou Mounir, « l’important est de prendre du plaisir, de se marrer ». C’est aussi l’objectif numéro 1 de Jibé : « Il faut garder le même état d’esprit, partager cette envie de jouer au ballon, de faire tourner et de prendre plaisir. »Thomas affirme haut et fort avoir un« objectif bonne humeur » et espère « continuer dans la dynamique actuelle pour retrouver une plus grande envie de jouer les matchs de championnat ». Adrien ambitionne pour sa part que « l’association continue sur sa lancée, en prenant de l’envergure tout en gardant sa philosophie ». Il a d’ailleurs l’objectif de « revenir un peu plus ». Marc a également cette envie de « s’investir davantage au sein de cette grande organisation humaniste dont il est l’un des membres historiques ». Pour Ben, « ce qui serait vraiment top, ce serait de faire un nouveau numéro du journal pour le diffuser aux adversaires à la fin de chaque match ».Enfin, Romain a des objectifs très précis pour 2015 : « Je veux qu’on renforce encore plus la convivialité en créant un cri de guerre, un chant du Spartak et une danse de célébration du but (et d’arrêt pourquoi pas ^^). » Un journal, des cris, des chants, des danses… Et si c’était le moyen d’atteindre l’objectif de Valentin : « diffuser la parole spartakiste sur tous les terrains du district » ?
LE SPARTAK EN TROIS MOTS
Pour terminer ces interviews de Noël, nous avons demandé à tous les joueurs qui se sont exprimés de nous donner les trois mots qui pour eux définissaient le mieux le Spartak sur cette première phase. Voilà ce que ça donne !
Pour les licenciés : plus c’est gros, plus ça compte !
Comme vous l’avez sûrement lu dans les derniers épisodes des Yeux dans les Gueux, vous n’êtes pas sans savoir que les troupes spartakistes ont réalisé un mois de novembre quasi parfait, avec deux victoires et une défaite pour le Spartak 1, et deux victoires pour le Spartak 2. Autant dire qu’on n’est plus là pour rigoler. Bah si, quand même un peu, hein…
À l’aube du mois de décembre, on ressort les bonnets, les gants et les quatre couches de vêtements pour cette double confrontation : Spartak 1 – Lille Cockers d’un côté, Spartak 2 – Emmerin de l’autre. Concentrons-nous sur cette seconde confrontation, pour la simple et bonne raison que j’y ai participé, et que le cerveau humain n’est pas encore capable de suivre deux matches en même temps ! Ne vous en faites pas, on sera bientôt retransmis sur Bein’ de toute façon…
Enfin bref. Il y a toujours du beau monde au Spartak Zwei malgré la cascade de blessures : on pense fort à nos martyrs Omar, Matthieu, Alexis et D’joub, sacrifiés sur l’autel du Spartak. Clément, Marco, JB, Alex, Ben, Val, Quentin et Çenk sont dans la place ! Une jolie troupe qui entame la partie pied au plancher et qui souhaite rester sur sa dynamique de rouleau compresseur, ou de rouleau à pâtisserie, c’est selon. Toujours est-il que les Spartakistes placent leurs premières banderilles, mais butent sur une défense de fer et sur un gardien on fire. Les vingt premières minutes sont donc une succession d’assauts rouges, mais personne n’arrive à casser la piñata…
Heureusement, à force de frapper, ça finit par se fissurer grâce à un bon travail de JB conclu en force par Clément, pour un but 100 % breton ! 1–0. Pas rassasiés pour un sou, les rouges lancent de nouvelles vagues… Mais à force de frapper sur le gardien, bah le gardien il prend des coups, forcément. Saluons la vaillance du gardien emmerinois dont la cheville a fini par céder, accordons d’ailleurs une minute de silence…
Pendant ce temps là, la mi-temps est passée, et de l’autre côté du Mont de Terre le Spartak 1 semble dresser les Cockers (3–0 me dit-on à l’oreillette) !
On reprend donc à 6 contre 6 suite aux mésaventures de nos hôtes d’un soir. Changement de gardien également côté Spartakiste, puisque c’est Val qui prend la place de Quentin dans les cages, qui part donc gambader sur le pré mont-de-terrois. Malgré une petite frayeur sur une contre-attaque, l’armée rouge reprend dès lors son offensive, et c’est l’homme en forme du moment, Beninho de Tourmignieiro, qui renvoie sous la barre un ballon mal dégagé par la défense, d’une demi-volée imparable ! 2–0.
Ça y est, l’avion Air Spartak II a pris son envol ! Et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin : et qui d’autre que l’inévitable Ben pour larguer une frappe stratosphérique dans les buts ! 20 mètres d’après la police, 80 d’après les organisateurs, 150 d’après le buteur… Laissons planer le mystère, et quoi qu’il en soit ça fait 3–0 et notre président semble nous révéler ses qualités de finisseur hors pair… L’Air Spartak II a donc pris de l’altitude et bombarde le but adverse sans vergogne, à l’image de Clément, excentré sur la droite, dont le centre-tir trompe le gardien, et c’est le doublé pour notre gentil géant breton ! 4–0, c’est la débandade comme le diraient les commentateurs de FIFA…
C’est un véritablement bombardement sur le Pearl Harbor emmerinois ! (Oui, il y a beaucoup d’envolées lyriques et de points d’exclamation, mais ça n’arrive pas tous les jours de commenter ce genre de matchs, alors on se lâche un peu…). La Spartak Air Force est tout bonnement inarrêtable en ce moment on dirait, et cette fois c’est JB le maestro au bonnet bleu qui prend les commandes du ballon pour fixer le malheureux gardien à bout portant, une cinquième fois dans cette partie ! 5–0 mesdames et messieurs, CINQ À ZÉRO ! Pas la peine de vous pincer, vous ne rêvez pas (à moins que vous ne vous soyez endormis sur ce résumé, auquel cas j’essaierai de revoir mon style…).
« Cours Attaquant d’Emmerin ! Cours ! »
Bon, il fallait aussi un peu de relâchement et le Spartak finit par encaisser son but habituel, par l’attaquant emmerinois lancé à l’aventure au milieu des troupes assaillantes : Un centre-tir lobé astucieux, et ça fait 5–1 et un but mérité pour les visiteurs du soir. Tant pis pour le « clean sheet », mais au moins ça pimente un peu la fin de partie…
Pas très contents, les Cockers…
Du piment ? Justement, il y en a sur le match d’à côté, où les Cockers sont devenus pitbulls (un peu trop peut-être) et ont recollé à 4–4 à coups de pénaltys litigieux.
On revient à Spartak 2 – Emmerin, où sur le banc, on taquine le gardien Val qui se livre à quelques sorties, tandis qu’on rit allègrement des dernières occasions ratées des Spartakistes, qui mettent fin au bombardement. C’est donc sur une ambiance tout à fait bon enfant que nous quittons nos compères emmerinois, qui se sont montrés exemplaires dans l’esprit et dans le jeu !
Encore une fois une soirée presque gagnante sur tous les points pour les troupes spartakistes, avec un nul et une victoire et à la clé ! Et ça recommence dès ce lundi soir (EDIT : c’était hier !) avec la Team Spartak 1 qui se déplace sur le synthétique impeccable de Lezennes, alors que la Team Spartak 2 reçoit La Madeleine dans son bon vieux Chaudron !