Lille Dondaines 2 – Spartak lillois 1
14/10/2019
Pas grand-chose n’aura filtré de ce match, mis à part le résultat, qui parle de lui-même : le Spartak 1 a droit à son habituelle déculottée face aux Dondaines et repart du stade Baratte avec un cinglant 12-1 ! Tant et si bien que les joueurs en oublient l’essentiel : prendre une photo d’après-match…
La différence de niveau a une nouvelle fois parlé – de quoi lancer un débat entre Spartakistes sur l’équilibre des niveaux parmi les groupes de foot loisir –, mais rien ne vient entamer le bel esprit et la motivation des Spartakistes. On a déjà vu pire ! (le record est de 16-1 contre Camphin-en-Carembault, ndlr)
Spartak lillois 2 – Lille Sud 3
17/10/2019
Auteur d’un départ canon dans le groupe I, le Spartak 2 a une belle série à poursuivre. C’est désormais Lille Sud qui se dresse sur son chemin.
Sur la ligne de départ, nous avons David dans les buts, une ligne de défense Val – Stéphane – Karl, un milieu géré par Omar et Jordan et l’électron libre Vincent aka « Roux » en pointe. Léo et Adrien s’apprêtent à apporter du sang neuf.
Les dix premières minutes sont équilibrées mais c’est Jordan qui vient débloquer la situation d’une subtile talonnade (1-0). Petite frayeur après une frappe joliment détournée par David sur le poteau, mais c’est une nouvelle fois Jordan qui offre un mini-break au Spartak, d’une frappe en force côté gauche ! (2-0)
La seconde période tourne complètement à l’avantage du Spartak face à un adversaire désemparé : nous en sommes à 7-0 à quelques minutes de la fin ! Finalement, les Bleus profitent d’un petit relâchement et d’un cafouillage côté noir pour placer un petit pion au coup de sifflet final. Tant pis pour le clean sheet de David, ce sera tout de même un joli 7-1 !
Un match agréable disputé dans un bel esprit, et qui confirme l’entame de championnat parfaite du Spartak 2 !
Mons Métropo 2 – Spartak lillois 1
28/10/2019
Déplacement au Stade Michel Bernard de Mons-en-Barœul pour le Spartak 1 après une première tentative infructueuse pour cause de projecteurs éteints il y a quelques semaines.
Une première certitude pour commencer : à l’aube de ses dix années d’existence et après une fessée mémorable reçue il y a deux semaines contre Dondaines, le Spartak 1 a enfin découvert les bienfaits d’un plan de jeu et d’une organisation collective !
Ce n’est pas à l’échauffement que la mutation s’est produite… Traditionnelle séance de frappes et de centres et escapades dans le chantier qui attend les ballons derrière le but. Pour les accélérations, montées de genoux et autres talons-fesses, on repassera.
Après une séance de préparation physique et mentale relativement peu utile, Léo « The Brain » nous ramène à la raison avec douceur : « Euh, les gars, ce ne serait pas mal si on organisait les postes, non ?! » Un peu plus ferme, Valentin, qui au passage nous rappelle que c’est lui le capitaine, confirme qu’il faut se répartir les rôles, et pour une fois s’y tenir.
Ligne de défense avec un solide ancrage central – Stéphane dans le rôle du verrou – et de la fougue sur les côtés – Valou à gauche, Ismaël à droite.
Pour doubler l’ancrage solide dans l’axe – n’y voyez pas de clin d’œil moqueur concernant les gabarits – Nordine se place en sentinelle devant Stéphane, alors que les responsabilités offensives sont confiées à Thibaut et Alexis. Quant à la cage, elle est bien gardée par Cyrille. Thomas et Léo démarrent sur le banc.
Au coup d’envoi, le Spartak se présente en outsider : jamais en 9 saisons, les Rouges et Noirs n’ont su s’imposer face aux Métropo.
Assez rapidement, le Spartak démontre de belles intentions. Sur une bonne récupération de balle, Ismaël prend le dessus sur son vis-à-vis avant de repiquer vers l’intérieur et de décocher une belle frappe magnifiquement repoussée par le gardien adverse. S’ensuit une domination spartakiste durant les quinze premières minutes. C’est fluide dans les transmissions, c’est sérieux en défense, ça trouve les espaces sur les côtés et en profondeur et ça fait déjouer l’adversaire.
Tour à tour, Tito, Alexis, Isma, Nordine, Thomas ou encore Léo butent sur le portier d’en face. Parfois inquiétantes, jamais létales, les frappes spartakistes ne permettent pas de prendre les devants au tableau d’affichage.
La fin de cette première période voit le jeu se rééquilibrer, les Spartakistes subissent davantage. Il faut toute la sérénité de Stéphane et l’assurance de Cyrille pour gérer ce moment plus délicat. L’équipe ne se désunit pas, le cap est maintenu jusque la mi-temps avec bon nombre de combinaisons et d’enchaînements de phases de jeu intéressantes pour les RojoNegros. 0-0 à la pause.
Retour des vestiaires avec un collectif gonflé à bloc. Le Spartak continue de faire jeu égal face aux Métropos.
Sur son côté gauche, tantôt hésitant, tantôt entreprenant, toujours virevoltant, Valou est souvent sollicité et c’est de lui que vient le déclic ! Après une remontée de balle le long de la ligne de touche et faute de solutions à proximité de son aire de jeu, notre latéral balance un centre d’une précision admirable qui, après 30 mètres dans les airs, trouve la tête de Léo qui s’est élevé plus haut que tout le monde. Tête bien faite, tête parfaite, le ballon finit dans les filets après avoir lobé le gardien ! (0-1)
Cet avantage au score change la donne, les Métropos sont obligés de prendre des risques. S’il leur arrive de porter le danger dans notre moitié de terrain, cela n’est pas suffisant pour désosser notre défense et inquiéter le portier Rouge et Noir. Stéphane, en mode « coffre-fort », assure les arrières, prend des taquets mais se relève à chaque fois.
On voit la frustration s’installer chez les adversaires qui commettent des fautes bêtes, jamais méchantes. On peut souligner leur bon état d’esprit général même si Ismaël s’est fait découper à quelques reprises.
La pression adverse et leurs efforts offensifs laissent des espaces dans le dos de leur défense. Tito, Léo, Thomas et Alexis peuvent tour à tour se lancer en profondeur pour porter le danger en contre-attaque. Et c’est sur l’une d’elle que le break est fait. Après une bonne récupération dans notre surface, un long ballon est directement transmis dans le rond-central à Alexis, qui gère son face à face en déposant le défenseur resté en couverture. Le grand-pont est imparable, la frappe face au gardien l’est tout autant. 0-2 pour le Spartak !
C’est à ce moment du match que l’équipe commence à s’enflammer légèrement. Les Métropos se lancent à l’assaut de notre cage, les occasions de contre-attaques spartakistes se multiplient, les replis défensifs rouges et noirs se font moins sérieux et sur un ballon bien négocié, le no 15 monsois trouve une bonne position de frappe qui atterrit dans le petit filet gauche de Cyrille. 1-2, la pression monte pour le Spartak, il reste dix minutes de jeu.
Cette réduction du score remobilise le collectif fivois, tout comme il booste les adversaires. Le jeu se reconstruit de part et d’autre. Une belle solidarité ressort des 7 Spartakistes sur le terrain. Sur une occasion monsoise, ce sont tour à tour Stéphane, puis Cyrille, puis Valou et finalement le ventre de Nordine qui viennent s’opposer aux frappes des Métropos, gros coup de chaud !
Quelques instants plus tard, c’est la barre transversale qui sauve notre gardien ! À ce moment du match, on sent que la réussite ne quittera pas le Spartak. Tout le monde contribue aux efforts défensifs et chacun continue de bien s’appliquer dans les relances et la construction du jeu. Quand on ne trouve pas la faille, on s’en remet aux tours de magie de notre Valou. Sur une énième relance côté gauche, notre latéral gauche envoie Alexis au casse-pipe ; ce dernier prend le dessus sur le défenseur, efface le gardien, double la mise et met fin aux espoirs des joueurs de Mons. Deuxième passe-dé pour Valou, deuxième but pour Alexis ! (1-3)
Dans les derniers instants du match, après sa longue diagonale décisive sur le premier but, Valou rebalance la sauce pour tenter de lober le gardien. Intentionnel ou pas, ce coup de pied imprévisible est détourné en corner d’une belle claquette du portier métropo.
Peu de mouvement dans les dernières minutes, la défense reste en place côté Spartak tandis que les offensives adverses se font moins tranchantes. Le score n’évoluera plus !
On retiendra de cette rencontre que le Spartak 1 a enrichi son vocabulaire footballistique : lancement de jeu, construction, temporisation, repli défensif, trouver les espaces… sont autant d’expressions qui ont été utilisées pour cette belles partition collective. Un « match référence » comme on dit dans le jargon. Valentin admettra que cette rencontre fait partie de son top 3, Nordine se sentira obligé de klaxonner toute la nuit, Cyrille répétera à qui veut le savoir que pour une fois il n’a pas râlé, et dans tout ça on pourra réaliser un nouveau sondage Facebook pour savoir si on doit faire un seul ou plusieurs sondages à chaque match du Spartak.