Coupe Terrier – Groupe C – Journée 2
Decathlon 4 – Spartak lillois 1
15/10/2018
Ce lundi 15 octobre, le Spartak a rendez-vous avec la coupe Terrier, avec un déplacement sur les terres de Decathlon 4, au Kipstadium de Tourcoing !
La tribu réunifiée alignée en coupe comporte quelques vieux briscards, avec Val dans les buts, Geoffrey, Clément S., Nordine, Javier, Alexis ou encore JB, mais aussi deux nouvelles têtes, Jean-Pierre et Mohamed. Pas de totem d’immunité à aller chercher, mais l’ambition de bien figurer face à un adversaire que l’on sait supérieur, après une défaite en première journée.
Et puis, une équipe de triathloniens face à un groupe dont la moitié a passé son dimanche à choper des courbatures lors du « jubilé-Jupiler » de l’historique Thomas, ça annonce du propre. #excusedéjàprête
Qu’à cela ne tienne, les Bleus de Decathlon donnent le coup d’envoi face aux Rouges du Spartak et annoncent rapidement la couleur : il aura suffi d’un corner à la 2e minute et d’une reprise de volée en pleine lucarne pour que Decat’ 4 ouvre la marque ! (1 – 0)
Pas plus sonnés que cela, les Spartakistes ne se laissent pas abattre et tentent de passer la moitié de terrain adverse, mais les brèves incursions de JP et Alexis sont rapidement stoppées. On sent qu’avec un peu plus d’application, il y a quelque chose à faire, d’autant que Val et la ligne de défense Mohamed – Nordine – Geoffrey encaissent le choc. Les électrons libres JB, Clément et Javier multiplient les courses pour essayer de faire pencher la balance, mais Decat’ prend aisément le contrôle du jeu et finit par asseoir sa domination en milieu de première période en profitant d’une relance hasardeuse. (2 – 0)
Un coup assez difficile à encaisser cette fois-ci alors que Decat’ ne laisse clairement aucune opportunité à des attaquants rouges désabusés. Plus affûtés physiquement, mieux organisés, plus tranchants, les triathloniens-décathloniens enfoncent le clou lorsqu’un ailier s’enfonce côté gauche et trouve le cadre au premier poteau dans les dernières secondes. (3 – 0)
À la mi-temps, le constat est difficile mais limpide : ce n’est pas faute d’essayer, mais le Spartak est réduit à un rôle de sparring-partner dans une rencontre à sens unique. Allez, on va quand même tenter d’aller les titiller, et pourquoi pas de marquer un but, tiens ?
Un vent nouveau soufflerait-il sur le Kipstadium ? À la reprise, Javier tente une première frappe au-dessus du cadre, la défense repousse tant bien que mal l’échéance, Val gratifie l’assistance un petit pont involontaire sur un attaquant décathlonien… Voilà tout. Alexis et Javier nous offrent une de ces séquences typiquement spartakistes qu’on aime tant en se télescopant en pleine course.
Pendant ce temps, les 4 x 4 de Décat’ 4 plantent un 4e but et font la tête au carré au Spartak. (4 – 0)
Le dépit, le sentiment d’impuissance et le désespoir grandissent du côté du Spartak, qui ne parvient pas à inquiéter un tant soit peu l’arrière-garde décathlonienne, parfaitement hermétique. Et malgré les maillots Kipsta fraîchement acquis que les Spartakistes arborent fièrement, Decathlon ne fait pas de service après-vente et profite de l’opération portes ouvertes pour racketter sa proie. Un corner au premier poteau, une contre-attaque et une erreur de relance plus tard, Decat’ 4 roule sur le Spartak… C’est comme ça qu’on traite ses clients !? (7 – 0)

Quand Decat’ 4 roule sur le Spartak…
En toute fin de match, l’énergie du désespoir et le léger relâchement décathlonien permettent au Spartak de s’approcher des cages bleues et même de trouver… des corners ! Sur le dernier, Val, monté aux avant-postes, obtient un coup-franc à l’entrée de la surface sur une frappe contrée de la main, puis se charge de la sentence. Sur ce duel de gardiens, Val décoche un enroulé du gauche qui part en pleine lucarne mais manque de puissance, son homologue parvient à se saisir du ballon. Et c’est sur cette unique frappe cadrée spartakiste que le match se termine !
Le Spartak tombe donc les armes à la main et perd d’ores et déjà ses chances – déjà compromises – de passer en phase finale de la coupe Terrier avec un joli différentiel de -13 en deux matches pour un but marqué. Cela dit, à la faveur de la trêve internationale, les Spartakistes entament une série de trois semaines d’invincibilité, et c’est déjà pas mal !