Après les premières séances de football au stade Baratte, qui ont regroupé chaque lundi une quarantaine de personnes, l’équipe spartakiste de foot à 7 a également repris le championnat loisir !
Cette saison 2016-2017 comporte quelques nouveautés : suite à la fermeture du Mont de Terre au football et à la délocalisation au stade Baratte, le Spartak a perdu un de ses deux créneaux hebdomadaires réservés au football. Nous avons ainsi décidé de consacrer notre créneau restant à la pratique d’un sport ouvert à tous et de devenir « sans terrain fixe » pour nos matchs de championnat.

Calendrier d’un club « sans terrain fixe » (STF)
Autre nouveauté : nous sommes repassés à une seule équipe au lieu de deux, afin de créer davantage de cohésion, d’améliorer l’organisation, entre autres objectifs. Ainsi, le groupe spartakiste « new look » est un savoureux mélange de vieux briscards, de revenants mais aussi de nouvelles recrues, prêts à enflammer les terrains de la métropole et à faire lever les foules !
Venons-en donc… au premier résumé spartakiste de la saison, proposé par votre dévoué Val !
Seclin Miagic – Spartak Lillois : trois mi temps et trois buts partout.
Ce premier match de la saison est d’ores et déjà placé sous le signe de la solidarité, grâce à nos amis des Mons Metropolitans, qui nous ont gracieusement accordé leur terrain (le stade Michel Bernard, à Mons-en-Barœul) pour notre premier match contre Seclin Miagic, en l’échange de notre bonne humeur et de quelques rafraîchissements. Big up’
C’est donc une équipe de connaisseurs rompus aux joutes des divisions obscures du district Flandre qui s’est lancée à l’assaut de la furia seclinoise : Valentin (moi-même) aux buts, le roc Cenk, le fougueux Clément, Axel et Thomas pour enflammer les ailes, Benjamin et sa grinta légendaire, Hugo et Louis pour dynamiter la défense adverse, Alexis et ses « callouches » désormais célèbres.
La première minute est un chef-d’œuvre du genre : montée de balle, débordement, centre millimétré, tête croisée, lucarne. 1-0, merci Hugo. De quoi lancer la saison sur les chapeaux de roues et envisager sereinement la qualification en Ligue des Champions. Surtout que la défense repousse vaillamment les assauts de Seclin, Val se gratifiant même d’un plongeon pour la photo.
Mais les assauts se font de plus en plus dangereux et de plus en plus précis devant les cages. La défense finit par céder en milieu de première période ; sur une frappe à l’entrée de la surface, le ballon passe dans une forêt de jambes et finit sa course au ras du poteau. C’est l’égalisation ! 1-1, puis rapidement 1-2, suite à un débordement côté droit et à une frappe puissante… Quelques frayeurs de part et d’autre plus tard, le Spartak termine péniblement la première mi-temps.
L’occasion de reprendre des forces, de rigoler (beaucoup) et de parler tactique (un peu). Quoi qu’il en soit, l’armée spartakiste reprend sa marche en avant. Le Spartak s’en remet alors à ses duos de frères : après la fratrie infernale des Becquembois, ce sont les frères Villaspasa, Hugo et Louis de leur prénom, qui prennent les commandes de la partie. 2-2 grâce à un duel remporté par Louis, puis 3-2 à l’issue d’un doublé d’Hugo, sur une frappe à bout portant !
L’espoir renaît ! Le Spartak pense donc se mettre à l’abri mais manque le break à plusieurs reprises… Le tournant arrive alors : sur une contre-attaque seclinoise, un léger accrochage sur vient dans la surface… Penalty ! « Mais il s’est mis devant ! », se défendra a posteriori Axel, le malheureux fautif. La frappe est limpide, Val ne peut que dévier sous la barre du bout de ses gants en mousse : 3-3, un nouveau rebondissement et une nouvelle égalisation.
Le match se termine donc sur un match nul accroché entre des joueurs qui se quittent bons amis. Une soirée qui se termine par une troisième mi-temps, où l’on se remémore l’épisode du penalty, les duels manqués et les arrêts décisifs autour de breuvages bien mérités. Un moment de partage comme on les aime en compagnie de Seclin et des Metropos !